dorsal, vient de l ’intérieur de la carapace, où il
s’attache obliquement dans l’intervalle compris
entre les deux premières côtes. Il s’insère au corps
de l’os du bras derrière la grosse tubérosité, par un
tendon applati. Il porte l ’os du bras vers la carapace
quand l’animal est à quatre pattes.
Un muscle dont l’action parok être la même que
celle du releveur du bras, s’attache à toute la face
interne de l’os de l’épaule qui répond à la clavicule,
et s’insère à toute la longueur de l’apophyse olécra-
niforme ou grosse tubérosité de l’os du bras ; il est
très-charnu et comme formé de deux portions.
Enfin l ’analogue du scapulo-radien s’attache au
bord antérieur de la cavité x humérale , et s’insère
sur la face externe et supérieure de l’os du bras par
un tendon grêle qui s’étend même jusqu’à la base
du radius : il étend le membre et le porte vers la tête.
A R T I C L E V.
Des os de Vavant-bras.
A. Dans l ’homme.
Dans l’homme, le quart inférieur de l ’humérus
s’élargit insensiblement par deux lignes saillantes
qui, nées de ses deux côtés, s’écartent pour finir
par deux tubercules considérables nommées con-
dyîes : l’interne épitrochlée, l ’externe épicondyle.
La ligne du côté interne est plus courte ; mais son
condyle est plus saillant. Cette portion de l ’humérus
est donc comprimée d’avant en arrière ; la face
antérieure est convexe , la postérieure plane. Entre
les condyles le bord inférieur a deux éminences
qui contournent ce bord. L ’interne, en forme de
poulie, c’est-à-dire de canal circulaire légèrement
concave, est un peu oblique et son extrémité postérieure
est plus large et plus en dehors ; il y a au-
dessus un grand creux pour recevoir Y olécrane.
La seconde éminence est simplement convexe,
et finit en arrière , précisément sous le bord inférieur
de l’os, ensorte que son circuit n’est que moitié
de celui de la poulie.
L ’os du coude , plus gros vers l’humérus , a une
cavité sémi-eirculaire , dite sygmoïde, qui reçoit la
poulie de l'humérus sur laquelle elle est comme
moulée. Son bord postérieur est formé par Y olécrane.
L ’antérieur , plus saillant, par l’apophyse
coronoïde.
Le plan dans lequel se fait le mouvement est
dans l’axe du cubitus , et non dans celui de l’humérus,
à cause de l ’obliquité de la poulie; ensorte
que dans la flexion l ’extrémité inferieure du cubitus
est rapprochée du corps.
Cette extrémité est moins grosse que l ’autre;
elle a une petite tête à face plate , à bord externe
rond et saillant, à bord interne présentant une apo*
physfe styloïde.
L ’os du rayon a une tête ronde , à face articulaire
légèrement cave , répondant à l’apophyse
externe , ou petite tête de l’hiunérus , et pouvant