a46 V e Leçon. De Vextrémité postérieure.
carnassiers, et sur-tout des loutres , que parce qu’iï
est étroit et fort alongé , et que les pubis , ainsi que
ceux des loutres3 se portent beaucoup en arrière*
mais les cétacés n’ont pour tout vestige de bassin
que deux petits os plats et minces , suspendus dans
les chairs aux deux côtés de l’anus.
C, Dans les oiseaux.
Les os coxaux ne font avec les vertèbres des
lombes et le sacrum qu’un seul os dans les oiseaux,
Ce n’est plus alors que les linéamens du bassin. On
reconnoît cependant, en général , le trou ovalaire
dans les squelettes. Comme la portion ischiale
est presque toujours soudée au sacrum , l’échancrure
ischiatique devient un trou. Le pubis , au
lieu d’aller rejoindre son correspondant, se porte
directement en arriéré sous.la forme d’un stilet..
Dans les oiseaux qui sont jeunes encore , la
partie correspondante au sacrum est percée à jour
entre les apophyses transverses des vertèbres qui
ont formé cet os dans son principe ; alors le trou
ovalaire et l ’ischiatique ne sont que deux échancrures
qui indiquent très-bien les trois portions de
l’os coxal.
Dans les oiseaux de proie, le trou ovalaire est
petit et le pubis très-grêle, alongé , souvent articulé
sur la portion ischiale.
Dans les passereaux, le trou ovalaire s’alonge
beaucoup et devient même plus grand que l ’ischia-
tique. Cet alongement est encore plus sensible dans
les oiseaux de rivage.
Le plongeon a l ’os des îles extrêmement petit 7
l’ischion très-volumineux est soudé, dans toute sa
longueur, avec le sacrum. Les pubis sont très-grêles 7
ils se rejoignent en s’élargissant beaucoup , mais ils
ne sont pas complètement soudés. C’est ce qu’on
remarque, en général , dans tous les oiseaux d’eau.
Dans Y autruche et le easoar, l’ischion est tout-
à-fait séparé du.coccix, qui s’unit avec une longue
production de l’iléon. Le bas du pubis s’élargit
beaucoup, se recourbe et s’unit à son correspondant
dans Vautruche y mais non dans le easoar 7
chez lequel les ischions sont en outre entièrement
séparés des pubis , et se portent dans la même direction.
D. Dans les reptiles_
Dans la ïortue de mer franche , c’est la partie
de l’os coxal qui correspond au pubis qui est la
plus considérable. Elle vient de la cavité cotyloide,
par une portion épaisse qui se porte en avant, et
s’élargit en une lame plate et mince , divisée en-
deux parties : l ’une ,. qui se porte vers la ligne
moyenne, par laquelle les deux os correspondant
se joignent 5 l’autre est libre, et se dirige du côte
externe. La portion qui est analogue à l ’iléon est
courte , étroite et épaisse ; elle appuie sur le test,
et se joint au sacrum 5 enfin la partie qui correspond
à l’ischion , se porte en arrière et en bas et
forme le véritable cercle osseux du bassin.
Cette conformation est si singulière , que le bassin