métacarpien de l ’index. Vient ensuite le grand
os qui s’articule , tant sur le scaphoïde que sur le
sémi-lunaire, et qui supporte l ’os métacarpien du
doigt du milieu, et une petite portion de celui
de l ’annulaire. Enfin Vunciforme ou os crochu ,
qui s’articule sur le cunéiforme , supporte le doigt
annulaire et l ’auriculaire ou petit doigt , et pro-
duit à la paume de la main une grande apophyse
en forme de crochet.
Le carpe se meut sur l ’ayant bras en avant, en
arrière et sur le côté ; mais les mouvemens de ses
parties entre elles et ayeç le métacarpe sont à
peine sensibles, quoique très-réels, afin de donner
plus de douceur à ses mouvemens. Leur union
est telle cependant, que toute la main peut être
mue par un seul muscle , inséré à l ’un des ps qui la
composent. x
Une capsule articulaire unit la première rangée
des os du carpe à la seconde , et une autre joint
celle-ci aux hases articulaires des os métacarpiens.
Quant aux autres ligajnens du carpe , ils sont destinés
à unir entre eux, de diverses manières, chacun
des os, de sorte que leur figure et leur direction
varient beaucoup.
B. Dans les mammifères. '
Le carpe des singes a un os de plus que celai
de l'homme. Il est situé entre les bases du pyramidal
et du grand os ; il semble résulter d’un partage
de l ’os trapézoïde. Leur os pisiforme est plus
saillant, parce que sa forme est beaucoup alongée,
et qu’il sert, pour ainsi dire , de talon à la main.
XI y a de plus, presque toujours , quelques points
ossifiés dans les tendons des muscles ; on les re narde
ordinairement comme des osselets surnuméraires.
Il y en a demç, par exemple, dans le gibbon
et le magot : l ’un , dans le tendon du cubital externe
, sur le joint du pisiforme avec le cunéiforme ;
l’autre , hors de rang , sur le bord du scaphoïd©
et du trapèze : le premier manque dans les sa->
pajous.
Dans les rousettes, il y a deux os au premier
rang : savoir , un grand au bord radial ; et un très-
petit à celui qui répond au cubital ; on retrouve les
quatre os ordinaires du second rang : le troisième,
celui qui correspond au second doigt , a une très-
srande face au-dedans de la main.
Dans les carnivores , en général , mais particulièrement
dans les chiens , les chats, les hérissons,
les musaraignes } les ours ot les phoques , le
scaphoïde et le sémi-lunaire ne forment, par leur
réunion, qu’un grand os. Dans les chats, il y a sur
le bord interne du carpe un petit os surnuméraire ,
semblable au pisiforme de l’homme , mais situé au
bord opposé. Le pisiforme des carnivores est fprt
alongé, et fournit une esjjèce de talon aux pattes
antérieures. Cette dernière particularité n’a pas
lieu dans le phoque.
L ’os qui répond à celui qu’on nomme grand os
dans l ’homme, est fort petit du côté du dos de la
main.