Ces deux familles, les rongeurs et les carnassiers,
ont lés mamelles situées sous le ventre , et l’urètre
enveloppé en partie dans un os. Tous les quadrupèdes
dont nous venons de parler , ont la verge
renfermée dans un étui attaché au ventre.
Les mammifères amphibies forment une petite
famille semblable aux carnassiers par beaucoup de
circonstances, mais dont les membres sont si courts,
qu’ils ne peuvent guère s’en servir que pour nager.
Les chauves-souris sont encore une petite famille
assez semblable aux carnassiers par ses dents et ses
intestins, mais dont les doigts, très - alongés , ont
leurs intervalles remplis , ainsi que ceux des membres
, par une peau fine qui les met en état de
voler. Elles n’ont point de coecum. Leurs mamelles
sont sur la poitrine, et leur verge est pendante.
Ces deux dernières circonstances se retrouvent
dans les quadrumanes , ceux de tous les mammifères
qui ressemblent le plus à l’homme. Ils ont,
comme lu i, le pouce des mains séparé des autres
doigts, et susceptible de leur être opposé lorsqu’il
s’âgit de faire quelque opération délicate : celui des
pieds l’est de même ; mais il est plus court que les
autres doigts , qui sont aussi longs que ceux des
mains. Les dents sont comme celles de l ’homme j
seulement les canines sont plus alongées que les
autres dents. Le canal alimentaire est composé ,
comme dans l ’homme , d’un estomac simple, de
petits et de gros intestins , et d’un coecum gros
et court, excepté dans quelques espèces. Le foie
des animaux onguiculés est divisé en lobes plus
nombreux que dans l’homme et les animaux à
sabots.
La classe des oiseaux ne présente pas autant de
caractères anatomiques que celle des mammifères 9
pour distinguer en familles les espèces qui la composent.
La forme de leurs pieds ne détermine pas,
comme dans les quadrupèdes, le genre de leurs
alimens , parce que la faculté de voler, et celle de
nager et de plonger, leur donnent d’autres moyens
de poursuivre leur proie. \
Les oiseaux de proie proprement dits ne sont
pas les seuls qui vivent de chair. Gn les distingue à
leur bec et à leurs ongles crochus. Leur estomac
est membraneux ; leurs cæcums très-courts, leur
larynx inférieur n’a qu’un seul muscle.
Les oiseaux piscivores, de la famille des oiseaux
de rivage, tels que les hérons, etc. ont un grand
estomac membraneux, et un coecum unique et très-
court.
D’autres piscivores, de la famille des oiseaux
nageurs, les cormorans9pélicans, etc., et de celle
des passereaux , les m artins-pêcheursont aussi
un estomac membraneux. Il se retrouve tel dans
des oiseaux vivant de vers , comme les joies , etc. ;
mais il est très-musculeux dans la plupart des autres
oiseaux , et sur-tout dans ceux qui vivent unique-^
ment de grains.
Les autres parties intérieures ne fournissent point
dçs caractères assez saillans j ou bien ces parties