analogies, il en est un qui vient de la partie postérieure
de la seconde branche transversale du sternum
, et qui se fixe à l’humérus par une attache
large au bord interne de la gouttière. Il peut être
regardé comme un accessoire clu grand pectoral.
Cette conformation paroît être la même dans les
salamandres.
Si les tortues ont moins de muscles de l’épaule ,
elles en ont bèaueoup plus qui s’insèrent au bras.
. L 'anaI°gae du grand pectoral est composé de
cinq portions :
Leux superficielles , dont l’une s’attache à une
arête de Ta partie antérieure du plastron, et va
s insérer à la petite tubérosité de l ’os du bras.
L autre est beaucoup plus étendue. Elle s’attache
aune grande partie de la face interne du plastron ,
et s insère aussi par un tendon applati à la petite
tubérosité de rhumérus ; mais elle se continue par
une aponévrose qui se répand en éventail sur la
face inférieure du bras et même de l’avant-bras.
Des trois portions profondes du grand pectoral ,
1 une est attachée à la majeure partie du second os
de l ’épaule „ et s’insère à l ’os du bras au-dessous de
son articulation scapulaire ; l’autre s’attache, sur l ’épanouissement
du ligament inter-osseux qui réunit le
second os de l’épaule avec le troisième , et va joindre
intimement son tendon à celui de la portion précé^-
dente. Enfin la troisième, qui est la plus profonde de
toutes, s attache à la face supérieure du troisième
os de l’epaule, c’est-à-dire à celle qui regarde la
Art. IV. Des muscles du bras. 281
carapace. Elle unit son tendon aux deux précédentes.
L’analogue dp deltoïde est formé aussi de deux
portions : l’une est attachée à une crête de la portion
antérieure du plastron; l’autre , qui est son
accessoire, est plus profonde \ et se joint à sa correspondante.
Elles s’insèrent par un tendon commun à
la petite tubérosité de l’humérus, qu’elles rapprochent
du cou dans l’action de nager.
Un autre muscle beaucoup plus profond paroît
encore accessoire du deltoïde. Il s’attache à l’extrémité
dorsale et à tout le bord interne de l’os de l’épaule
qui correspond à la clavicule, et vient s’insérer
à l’humérus au-dessous de la petite tubérosité.
On trouve à la face interne du bras un muscle qui
s’attache à l’extrémité libre de la face sternale du
troisième os de l’épaule, et qui s’insère vers le tiers
inférieur de l’humérus par un tendon grêle. Il a
quelque analogie avec le sterno-radien de la grenouille
, dont il fait l’office.
Le releveur du bras est un très-gros muscle qui
s’attache à la face sternale du troisième os de l’épaule
en embrassant son bord externe, et qui s’insère
à l ’apophyse olécraniforme du bras qu’il
porte en haut et en dehors.
L ’analogue du grand rond s’attache au cou du
troisième os de l’épaule du côté externe,, et s’insère
à l’humérus entre ses deux tubérosités. Il porte le
bras en arrière.
Un autre muscle qui paroît remplacer le grand