L ’analogue de Y oblique supérieur vient de Ici
première apophyse transverse de l’épine , et s’insère
à la partie supérieure de l’occiput. Sa direction
est oblique de dehors en dedans.
L ’analogue du petit droit antérieur est attaché
sur l ’aphophyse transverse de la première vertèbre,
et s’insère à la base du crâne, au-dessous du grand
trou occipital.
Voilà les deux seuls muscles propres à la tête.
Ils sont les mêmes dans la salamandre terrestre.
E. Dans les poissons.
Les poissons osseux n’ont point de muscles particuliers
pour mouvoir leur tête. Les muscles latéraux
du corps qui s’y insèrent, lui impriment des
mouvemens peu sensibles : mais les raiesont trois
muscles destinés à cet usage , que nous croyons
devoir faire connoîlre ici. L ’un sert à mouvoir 3a
tête sur le tronc, et les autres à relever et à
abaisser l’extrémité du museau. Le premier est
situé au-dessus du corps et de la, cavité des branchies.
Il est attaché à la colonne vertébrale et à
3a portion antérieure de l’arc osseux qui soutient
les grandes ailes : il s’insère à l ’extrémité postérieure
de la tête , qu’il relève sur l’épine.
Des deux muscles du museau , le supérieur
vient aussi de la portion antérieure de la ceinture,
qui soutient les ailes ou nageoires , par une portion
charnue courte , dont le tendon grêle et cylindrique
eshreçu dans une gaine muqueuse, qui se
A rt. VI. Des muscles de la tête. 24 i
glisse au-dessus des branchies, et se porte à la
base du museau , où il s’insère et qu’il releve.
L ’inférieur est situé au-dessous du corps et
dans la cavité des branchies, où il s’attache sur les
premiers cartilages de la co-onne vertébrale. Il se
porte obliquement en-dehors et puis en dedans ,
de maniéré à décrire une courbe dont la convexité
est extérieure. Il s’insère presque tout charnu à
la base du bec, qu’il fléchit ou courbe du côté
du ventre.