36 I ere L eçon. Économie animale.
le corps et les membres enveloppés dans des pièces
écailleuses articulées les unes sur les autres, ou I
bien enfin ils sont enfermés dans des coquilles.
Ce sont les vers mous , les insectes , et les I
tes faces.
C’est ensuite par le plus ou le moins de développement
de certaines parties que les animaux
de ces diverses classes deviennent susceptibles |
des diverses sortes de mouvemens.
Les organes des sensations présentent plusieurs I
sortes de différences : les unes ont rapport à la
partie interne du système nerveux , les autres aux j
sens extérieurs. Les premières produisent trois
classes : celle des animaux qui n’ont point de système
nerveux apparent, et dans lesquels on ne
découvre ni vaisseaux ni nerfs ; ce sont les zoo-
phytes ou les polypes : celle des animaux dans
lesquels il n’y a que le f cerveau qui soit au-dessus
du canal alimentaire, et dont tout le reste du faisceau
commun des nerfs est situé au-dessous, et
contenu dans la même cavité que les autres viscères
y ce sont les mollusques, les crustacés, les
insectes, et une partie des vers articulés : enfin
celle des animaux dont le faisceau commun des
nerfs est tout entier du côté du dos, au-dessus
du tube alimentaire , et renfermé dans un canal
qui Iraverse la colonne vertébrale; ce sont tous
les animaux vertèbres. Leurs ganglions sont places
aux côtés de ; leur cordon médullaire , ou épars
dans les grandes cavités. Parmi les animaux sans
vertèbres , il y en a qui n’ont de ganglions que
dans les grandes cavités , comme les mollusques ,
et d’autres qui les ont tous sur le cordon médullaire
même , dont ils paroissent etre des renfle-
mens : ce sont les insectes et quelques vers articulés.
Les différences dans les sens: extérieurs concernent
leur nombre , ou le degré d’énergie de chacun
d’eux.
Tous les animaux vertébrés o n t les'memes sens
que l’homme.
La vue manque aux zoophytes , à plusieurs vers
articulés , à plusieurs larves d’insectes. , et aux
mollusques .acéphales. L ’ouïe ne se retrouve, au
moins nous n’avons encore apperçu ses organes, '
que dans quelques mollusques et dans, quelques
insectes. Les- trois autres.,sens , mais., sur-tout le
toucher et le goût, ne paroissent jamjais manquer.
Mais chacun de ces sens peut varier beaucoup
par son énergie et par le degré' de complication
de ses organes. La perfection du toucher, par
exemple , dépend de la délicatesse des tégurnens
extérieurs , et de la division des extrémités qui
exercent plus particulièrement ce sens, en s’appliquant
d’une manière plus ou moins exacte aux
corps que l’animal peut connoître. C’est sur-tout
dans le nombre , la mobilité des doigts et la petitesse
des ongles, que l’anatomiste trouve des caractères
importans.
Les yeux peuvent, être plus ou moins mobiles,
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