l ’os métacarpien de l ’index ; le second,( epicondylo
sus-métacarpien ) à celle du médius.
B. Dans les mammifères.
Les singes ont ces cinq muscles comme l ’homme,
ainsi que le chat et l ’ours.
Le chien n’a qu’un seul radial externe qui se divise
en deux tendons. Le lapin est dans le même
cas.
Dans tous les animaux multidigités, les muscles
externes approchent, en agissant de concert, le dos
de la main de celui de l’avant-bras.
Les internes produisent le mouvement contraire.
Les cubitaux, en agissant de concert , portent la
main en dehors vers le bord cubital de l’avant-bras,
et les radiaux opèrent le mouvement contraire.
Dans les animaux à canon , chez lesquels la main
ne peut se fléchir et s’étendre , le radial extenu
{ extenseur droit antérieur du canon, Bourgelat )
s’attache à la base antérieure du métacarpe ou
^canon , et l’étend.
Le radial interne { fléchisseur interne , Bour-
gelat ) s’insère à sa base. postérieure.- Le cubital
interne {fléchisseur oblique, Bourgelat) s’insère
à l’os analogue au pisiforme ; et le cubital externe
{fléchisseur externe, Bourgelat) à ce même os,
et se prolonge sous ceux du carpe.
Tous ces muscles sont autant de fléchisseurs.
Les muscles qui meuvent la main ou le poignet
de la chauve-souris sont en petit nombre , niais
ils sont très-remarquables.
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ÀnT. VIII. Des muscles de la main. 3ig
L ’analogue du cubital externe s’attache à l’humérus
et à la convexité clu radius jusqu’à sa moitié.
Son tendon s’insère à la partie supérieqre et interne
du carpe, qu’il étend par un mouvement d’abduction.
L ’analogue du cubital interne vient d’une portion
charnue, commune à tous les muscles de l ’avant-
bras ; il s’insère au côté externe de la première phalange
du dernier doigt. C’est un fléchisseur, ou.
adducteur du carpe.
L ’analogue' de Vadducteur du pouce vient aussi,
de la portion charnue commune : il porte obliquement
son tendon sur la face supérieure de l’avant-
bras, en croisant le tendon du cubital externe. II
se fixe au côté interne du «carpe , à la base du
pouce.
C. Dans les oiseaux.
Le métacarpe des oiseaux ne peut ni se fléchir ,
ou se rapprocher de la face interne , ni s’étendre
ou.se rapprocher de la face externe de l ’ayant-bras.
Il ne peut exécuter que l’adduction en se rapprochant
du radius , et l’abcluction en se rapprochant
du cubitus. Mais comme il n’y a que ces deux mou-
vemens, on pourroit leur donner les noms d’extension
et de flexion, comme l ’a fait Vicq-d’Azir ; néanmoins
, pour qu’il soit plus aisé de les comparer à
ceux de l ’homme, nous leur laisserons les premiers
noms.
Le cubital interne a la même position que dans