Vautruche et le casoar, ont-ils conservé de la mobilité
dans la colonne épinière.
Les dernières vertèbres dorsales se trouvent souvent
placées sous la crête de l ’os des îles ? et alors
elles se soudent, comme les lombaires, dans la
grande pièce des hanches; ce qui fait que ce n’est
souvent que par les trous des nerfs qu’on peut estimer
le nombre des vertèbres qui y entrent.
Les vertèbres de la queue sont plus nombreuses
dans les espèces qui la meuvent avec plus de force,
comme la p ie , l ’hirondelle. Elles ont des apophyses
épineuses en dessous comme en dessus , et des apophyses
transverses fort longues. La dernière de
toutes, à laquelle les pennes sont attachées, est plus
grande, et a la forme d’un soc de charrue , ou d’un
disque comprimé. Le casoar, qui n’a point de queue
visible , a ce dernier os conique : dans le paon ,
au contraire , il a la figure d’une plaque ovale ,
située horizontalement.
JD. Dans les reptiles,
Le nombre des vertèbres et tous les autres attributs
de l ’épine varient plus dans cette classe d’animaux
que dans toutes les autres.
Dans les tortues, on compte sept vertèbres au
cou ; la première n’est qu’un simple tubercule, dont
la portion annulaire est distincte. La facette par
laquelle il s’articule avec la tête est formée de
trois plans , un antérieur, et deux latéraux. Le
point auquel ils se réunissent est plus saillant ?
et donne attache à un fort ligament, La facette articulaire
qui l ’unit à la vertèbre qui suit, est une
cavité glénoïde ; la seconde vertèbre , et celles qui
viennent ensuite , portent une crête saillante et longitudinale
au devant de leur corps. Les apophyses
articulaires descendent plus bas que le corps. Il n’y
a point d’apophyse épineuse, excepté à la seconde,
où elle se dirige en avant, et à la troisième, où elle i
ïi’est qu’un simple tubercule. Les deux dernières se
soudent à un certain âge.
Il y a huit vertèbres au dos : elles sont toutes soudées
avec les côtes et la carapace, en une seule pièce
immobile. Aussi n’ont-elles ni apophyses, ni facettes
articulaires. Chacune d’elles est plus étroite dans
son milieu qu’à ses extrémités.
Celles des lombes et du sacrum sont aussi soudées
dans la carapace ; mais celles de la queue sont libres
et mobiles.
Le condyle que forme leur corps par son articulation
avec la vertèbre voisine, au lieu de regarder
la tête , comme dans les cervicales, est au contraire
tourné en arrière. Il y a aussi au bas du cprps,
en avant, deux petits tubercules; mais toutes les
apophyses de ces vertèbres! sont eomihb dans les
mammifères.
Parmi les lézards, le crocodile a sept vertèbres
cervicales, dont les cinq dernières ont lès apophyses
transverses tellement engrenées, qu’il ne peut point
fléchir le cou de côté. Ce nombre de sept se trouve dans
la plupart des lézards ; cependant le caméléon n’en