de disque à partie moyenne concave* La portion
sphérique est renfermée dans l ’intérieur du corps.
D ’après cette organisation du pied, il est facile d’expliquer
le mécanisme de son action. L ’humeur contenue
dans l’intérieur de l’ampoule devient, par son
déplacement, la cause du mouvement. Ainsi le pied
supposé rentré dans le corps, la partie sphérique
de l’ampoule est beaucoup plus grosse. Le pied
sort-il au dehors ? les parois de l’ampoule se contractent
, chassent le fluide qu’elle contient dans
l ’intérieur du tube, qui grossit et s’alonge. Le pied
rentre-t il ? c’est alors la tunique du tube qui se
contracte, et qui chasse l’humeur dans l’ampoule.
Le nombre et la position de ces pieds varie
beaucoup, môme parmi les espèces , comme nous
allons le reconnoître en considérant les différens
genres.
Les holoturies sont recouvertes d’une peau épaisse
et coriace, qui peut se raccourcir et s’alonger au
gré de l’animal. Des bandes musculaires longitudinales
, dont la largeur et le nombre varient selon
les espèces, et d’autres bandes transverses plus
minces , étendues sur toute la surface interné ,
produisent ces deux mouvemens. Les animaux
compris dans ce genre ont les pieds disposés de diverses
manières : quelques espèces même en sont
privées. Les autres les ont tantôt épars sur tout le
corps, tantôt situés du meme côté , et quelquefois
disposés en rangées longitudinales.
Les é to ile s de mer ou a s tér ie s ,, ont le corps
recouvert d’un tissu fibreux très-serré , dont les
mailles sont remplies par des grains de substance
calcaire dont la forme et la grosseur varient. Cette
espèce de peau crustacée est cependant susceptible
d’un mouvement qui, quoique lent, est très-remarquable.
Leur corps est divisé, le plus ordinairement,
en cinq branches, qui portentles pieds. Ceux-ci sont
rangés en plusieurs files dans toute la longueur de
ces branches du côté de la bouche. Ces branches
sont quelquefois garijies d’épines ; souvent leur
partie moyenne est entièrement calcaire, mais
articulée à son origine , et mobile sur la partie
centrale du corps.
Les oursins sont encroûtés d’une peau entièrement
calcaire, dont la surface est garnie de tubercules
disposés d’une manière très - régulière , et
sur lesquels s’articulent et se meuvent des épines
qui varient pour la forme , la grosseur et la longueur.
Il est très-difficile de voir les fibres qui
meuvent ainsi ces épines au gré de l’animal,- car
on ne reconnoît dans leur articulation qu’une subs-
tance ligamenteuse très-solide , qu’il est très-difficile
de couper. Les pieds sortent du corps de
l’animal par des trous dont la coquille est percée
d’une manière très-régulière, et qui forment des
lignes symétriques e t parallèles que les naturalistes
°Rt nommées ambulacres , parce qu’ils les ont
comparées à des allées de jardin.
On ne reconnoît plus les organes qui produisent
le mouvement dans les autres ordres de zoophytes;
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