44 Iore Leçon. Économie animale.
nlifères seulement : la troisième est commune a
tous les autres animaux ; et lorsque leurs petits
sortent vivans de leur corps, comme cela arrive
dans la vipère, c’est que les oeufs sont éclos dans
Yoviductus.
Enfin , si-nous considérons les états par lesquels
le jeune animal- est obligé de passer avant de
devenir lui-même propreà perpétuer son espèce,
nous trouvons encore deux principales différences :
les uns ont à peu près en naissant la forme qu’ils
conserveront toujours, à quelques parties peu considérables
près , qui devront encore se développer,
ou qui devront changer leurs proportions : les autres
ont au contraire une forme toute différente de leur
état parfait, et doivent non seulement produire et
développer des parties nouvelles, mais encore en
perdre des anciennes ; ce sont les animaux qui doivent
subir une métamorphose. On n’en a observé
encore que parmi les insectes et parmi les reptiles
sans écaille , c’est-à-dire les grenouilles et les salamandres.
Telles sont les principales variétés que nous
offrent les organes affectés à chacune des fonctions
animales.
Nous devons encore en observer une bien im-
portanfe, qui s’étend à plusieurs de ces fonctions :
c'est celle qui concerne les organes secrétoires.
Dans les quatre classes d’animaux à vertèbres,
et dans celles des mollusques , ce sont ou des
glandes, ou au moins des expansions de vaisseaux
sanguins.
Ce nom de glandes leur est appliqué en particulier,
lorsqu’ils forment des corps d’une certaine
épaisseur.
C’est ce qui n’arrive point dans les insectes, qui
n’ont pour organes secrétoires que des tubes plus
ou moins longs qui attirent dans le tissu spongieux
de leurs parois toute la partie qu’ils doivent séparer
de la masse du fluide nourricier.
On connoît bien peu encore les organes secrétoires
des zoophytes , si toutefois ils en ont de
particuliers.
A R T I C L E IV.
Tableau des rapports qui existent entre les
variations des divers systèmes d’organes.
L ’article précédent nous a fait connoître les
principales différences dont les organes affectés
à chaque fonction animale sont susceptibles, dans
leur structure , ou dans leur manière d’agir. Le
nombre de ces différences auroit été beaucoup plus
grand , si nous avions pu entrer dans le détail, et
descendre aux choses moins importantes ; cependant
, telles que nous les avons énoncées , on voit
qu’en supposant chacune de celles -d’un organe
unie successivement avec celles de tous les autres ,
on produiroit un nombre très-considérable de combinaisons
qui répôndroient à autant de classes d’animaux.
Mais ces combinaisons, qui paroissent pos