274 IV e L e ç o n . De Vextrémité antérieure.
qui s’insère à l ’humérus tout près du grand dorsal.
Celui-ci unit le sien à celui du grand rond, et
donne attache à Tune des portions de l’extenseur
du coude.
Dans le dauphin il y a un petit muscle dont la
direction et les usages paroissent les mêmes que
ceux du grand dorsal ; mais qui prend ses attaches
aux côtes par des digitations. II est tout-à-fait recouvert
par la portion dorsale du pannicule charnu.
Les muscles sur-épineux , sous-épineux, sous•
scapulaire , grand et petit l'onds, ne different de
ceux de l’homme que par leur proportion que détermine
la figure de l’omoplate.
Le sur-épineux est généralement plus grand que
le sou s-épineux, ce qui est le contraire de l’homme.
Dans le dauphin ces muscles sont peu distincts et
oblitérés , excepté le sous-scapulaire.
Nous avons déjà vu comment, dans les animaux
qui n’ont point de clavicules parfaites, la portion
claviculaire du deltoïde s’unit à celle du trapèze.
Il ne nous reste donc plus à traiter que de sa portion
scapulaire.
Cette portion scapulaire paroît elle-même divisée
en deux ; celle qui vient de l’acromion et celle qui
provient de l’épine et plus souvent de toute la portion
sous-épineuse de l’omoplate. Elles s’unissent,
s entre - croisent, et forment un tendon commun
qui se fixe à la ligne âpre de J’humérus.
Dans le mouton , 1a portion acromiale est très-
petite , et dans le cheval il n’y en a plus du tout.
Art. IV. Des muscles du bras. Qrj5
Aussi son deltoïde qui a la même direction que le
sous-épineux, porte-t-il le nom de long abducteur
du bras.
Le coraco-brachial existe , même dans ceux qui
n’ont point d’apophyse coracoïde, et s’attache là à
une petite éminence du bord supérieur de l’omoplate.
Son tendon est commun avec celui de la portion
du biceps qui naît de l'apophyse coracoïde ,
dans ceux où le biceps a deux têtes.
Les singes ont le coraco brachial divisé en deux
portions , dont l’inférieure règne tout le long de la
face postérieure et interne dq l’humérus.
Dans l’ours y la portion inférieure est grêle et va
s’insérer au condyle externe. Elle donne , de son
milieu, une languette qui va se joindre au biceps
et qui en représente la tête coracoïde.
Dans les chiens, les chats, les lapins, le cheval,
le biceps n’a qu’une tête , et le coraco-brachial une
seule portion qui n’a rien de commun avec le
biceps.
Dans la taupe , le grarld pectoral est d’une
épaisseur extraordinaire et presque aussi grand que
dans les oiseaux. Il est formé de six portions qui
toutes s’attachent à la face antérieure de la portion
quarree de l’humérus. Quatre de ces portions
viennent du sternum pour s’attacher aux différens
angles et bords de cette face. La cinquième vient de
la clavicule et couvre cette face toute entière ; enfin
la sixième va transversalement d’un bras à l ’autre.
Le grand dorsal est considérable. 11 est divisé
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