dinales avec des intersections qui correspondent
à chaque anneau ; la seconde couche , ou celle
qui se trouve la plus voisine de la peau, est entièrement
recouverte par la précédente. Elle est composée
de fibres obliques qui s’entrecroisent en
forme d’X , et qui sont étendues dans la longueur
de chaque anneau.
Les muscles du dos sont alongés , étendus de la
tête à la queue, et forment de chaque côté deux i
cordons de fibres qui paroissent torses sur elles- ]
mêmes comme des cordes : ils sont un peu plus
larges du côté de la tête. Toutes leurs fibres s’insèrent
en partie au rebord inférieur d’un anneau
antérieur , et au rebord supérieur de l’anneau qui
suit. r- ■ s&VraSvtraj
Au-dessous de ces muscles longs, il en est d’obli- i
ques qui se croisent en X , et qui s’étendent de la
partie moyenne d’un anneau au rebord antérieur
de l’anneau qui suit.'
Les muscles latéraux profonds ont une direction
transverse , il sont nombreux. Chaque anneau
en porte trois ou quatre dont la direction respective
est telle qu’ils ressemblent à des N ou à des
M couchées sur le côté. Jz;
Au-dessous des transverses latéraux, il en est
de longitudinaux un peu obliques qui forment un
plan assez large qui se confond avec les bbliques
du ventre, mais ce plan n’est point interrompu
dans sa longueur ; de manière que ses fibres déterminent
les grands mouvemens du corps comme
les longs du dos et du ventre.
Les muscles des pattes sont les mêmes que ceux
qu’on retrouve dans les inseqfes parfaits.
La tête n’a point ici de muscles particuliers.
Les lorlgs du dos s’insérant à l ’occiput, deviennent
des extenseurs. La première paire des transverses
latéraux , s’attachant au-dessous de la tête , produit
la flexion latérale. Les muscles longs obliques
«terminantà la partie inférieure de la tête deviennent
de véritables fléchisseurs.
IV. Muscles de la larve d’un capricorne.
On retrouve dans la larve du capricorne les
memes muscles que dans celles des scarabés :
mais comme la forme du corps de ces deux sortes
de larves diffère beaucoup, il s’ensuit quelques
variations dans les formes et l ’étendue des organes
musculaires.
La tete des larves de la famille des capricornes
rentre en grande partie dans l ’intérieur de la peau,
a la volonté de l ’animal. Des muscles très-forts,
mais qui sont les mêmes que ceux que nous avons
décrits dans le scarabé, sont destinés à cette fonction.
Comme la tête, qui est très-large, rentre
daus le corps, l ’extrémité qui la reçoit est un peu
plus grosse , et les muscles qui meuvent les anneaux
ont beaucoup plus d’étendue.
i Les tubercules charnus , applatis , qui régnent le
long du dos et du ventre, sont les espèces de pieds
dont cette larve se sert pour avancer son corps. Ils
se meuvent par les contractions alternatives des