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rieiires des lombes. Ils portent leurs fibres presque
transversalement à la ligne blanche.
Les muscles droits et pyramidaux fléchissent le
tronc en avant : les obliques peuvent le fléchir latéralement
: enfin les transverses agissent sur les
parois de l’abdomen , comme une sangle , et le
compriment de toutes parts.
B. Dans les mammifères.
Les muscles des côtes ne présentent pas de différences
remarquables dans les mammifères. Ceux
du bas-ventre diffèrent un peu de ceux de l’homme
dans leur longueur proportionnelle. C’est sur-tout
dans les muscles droits et pyramidaux que cette
différence est très-sensible ; car , dans les carnassiers
, les droits se portent souvent jusqu’à l’extrémité
antérieure du sternum , et alors les pyramidaux
le plus ordinairement n’existent pas.
Le diaphragme des chauve-souris a deux piliers
très-forts qui forment une espèce de cloison charnue
sur la longueur de l’épine, en dedans de l’abdomen.
Nous décrirons j à l’article, de la génération les
muscles propres à la bourse abdominale des didel-
phes ou sarigues , etc.
C. Dans les oiseaux.
. Le scalène des oiseaux ne diffère aucunement
des releveurs des côtes, qui des apophyses transverses
de chaque vertèbre se portent au tranchant
antérieur de chaque côte : les plans supérieurs sont
Art. IV. Des muscles des côtes. 219
les plus épais ; ils deviennent très-minces sur les
dernières côtes.
Les intercostaux internes et externes ont aussi
une direction contraire dans leurs fibres ; mais ils
n’occupent que les intervalles compris entre les
coudes des articulations et les apophyses anguleuses
, à l’exception des dernières côtes où ces
muscles existent en devant et en arrière, parce qu’il
n’y a pas là d’apophyses.
Le triangulaire du sternum vient de la partie
supérieure et latérale de cet os , et se porte au tranchant
de la seconde articulation de la preraièrd des
côtes sterno-vertébrales. Il part de là d’autres fibres
qui se portent à la deuxième, et ainsi de suite. Ces
fibres deviennent de plus en plus minces. Leur direction
est presque parallèleàl’axe du corps de l ’oiseau.
Il n’y a point de diaphragme dans les oiseaux.
Leur bas-ventre est recouvert de trois couches
de muscles bien distinctes , toutes transversales;
mais leurs fibres ont des obliquités diverses.
L ’analogue de Voblique externe ases fibres transverses.
Il s’attache à la crête de l ’os des îles , recouvre
les prolongemens du sternum, et s’insère à
la seconde ou à la troisième côte. Son aponévrose
postérieure est très-mince : celle qui l ’unit à celui
du côté opposé est très-forte.
L ’analogue du petit oblique est entièrement
charnu ; il est un peu moins large que le précédent.
Il s’attache au tranchant postérieur de la dernière
côte, et s’insère au tranchant antérieur de l’iléon.