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 paroît  produite  par  une  aponévrose  ,  dans  
 1 épaisseur  de  laquelle on  trouve  souvent  une arête  
 ou petite  portion  osseuse flexible.  C’est ce qu’011  observe  
 très-facilement dans la carpe ,  le  brochet, le  
 merlan ,  etc.  20.  Aux extrémités  de ces arcs,  viennent  
 se joindre,  du côté du dos et du ventre, d’autres  
 fibres musculaires  qui  ont  une  direction  différente.  
 Les supérieures ou dorsales suivent deux lignes, en  
 forme de \   ou d’angle,  dont l’ouverture regarde la  
 tête.  Elles fournissent, par leur surface ,  beaucoup  
 de  filamens  aponevrotiques  qui  se terminent par de  
 petits  tendons  :  ils  s’attachent  et  se  perdent  dans  
 la peau.  Le  plan  de fibres  inférieures  ou  costales  
 est  composé de petits muscles  intercostaux,  dont  la  
 longueur  est  égale  à  la distance  respective  de  chacune  
 des  cotes  ou  des  apophyses  épineuses  inférieures. 
 Ces  trois plans  de  fibres sont  tellement unis entre  
 eux ,  qu ils ne peuvent  être  considérés  que  comme  
 un  seul  et meme  muscle  qui  s’attache  au  corps  et  
 aux  apophyses de  toutes  les vertèbres  et  à  la  tête.  
 On  1 a  nomme muscle  latéral.  Il  produit  tous  les  
 mouvemens  latéraux  du  corps,  et  principalement  
 ceux  de  la  queue  :  il  est  très-facile  d’expliquer  sa  
 manière  d’agir.  En  effet,  la  contraction  des  fibres  
 de  1 un  deS:  cotes  du  corps,  produit  le  rapprochement  
 de  la  queue  vers  la  tête  dans le même  sens.  
 Lorsque la queue eét une fois dans cet état de flexion  
 latérale,  elle ne peut  être  ramenée  à  sa  direction 
 naturelle que par  le raccourcissement  des fibres du  
 côté  opposé  ;  mais  quand ,  par l ’action de celle-ci,  
 elle  est  entraînée  au-delà  de  la  ligne  droite ,  elle  
 produit  le mouvement contraire.  C’est  par  suite  de  
 ces  directions  latérales  et  alternatives  que  s’exécute  
 principalement  l’action de nager  ou la progression  
 propre  au  poisson. 
 Les ostracions  dont  tout le  corps  ,  à  l’exception  
 des  mâchoires  et  des membres  ,  est renfermé  sous  
 un  test  corné ,  dont  la solidité  approche  de  celle de  
 l’os,  ont des muscles latéraux un peu  diftérens.  On  
 les  retrouve sous les parois de la peau.  Ils  ont à peu  
 près le même  volume , mais  ils ne  s’attachent  qu’à  
 la  tête  et  à  la  queue  uniquement.  Les  attaches  sur  
 lès vertèbres  du  corps  auroient  été  inutiles  ,  puis .5  
 qu’il  n’y  a  que  la  partie  de  la  queue,  située hors  
 du  coffre ,  qui puisse se mouvoir.  La texture de  ces  
 muscles  latéraux  est  aussi  beaucoup plus  simple  :  
 leurs  fibres  sont  presque  toutes  longitudinales. 
 Comme  les  côtes  et  les  muscles  manquent,  ces  
 parties  sont  remplacées  par  une  aponévrose  de  
 couleur  argentée  brillante,  qui  forme  le parois de  
 l’abdomen et double  la  face interne du test. 
 La queue  de  ce genre  de  poissons  a  une  paire de  
 muscles particulière qui paroît accessoire du latéral.  
 Leur  forme  est pyramidale 5 ils sont  situes  à la face  
 abdominale  ou  inférieure  du corps ,  depuis  environ  
 sa  partie  moyenne  jusqu’à  la  partie  de  la  queue  
 qui  est au dehors  du test.  Ils s’attachent à la face interne  
 de la paroi ventrale du coffre ,  et se terminent 
 TST  3