
 
		388  V e  Leçon.  De  Vextrémité  postérieure.  
 demeurent  parallèles  entre  eux ;  leurs  ligamens  
 sont  les  mêmes  que  ceux  des  doigts  de  la  main, 
 B.  Dans  les  mammifères. 
 Les quadrumanes et lespédimahes ont leurs doigts  
 plus longs que l ’homme j mais  le pouce est plus court  
 que les autres, et son os  du  métatarse peut s’écarter  
 et s’opposer,  comme dans le pouce de  la main. 
 L ’ die-die, parmi les rongeurs , paroît jouir de la  
 même  faculté. 
 Parmi les carnivores,  le pouce demeure toujours  
 uni et parallèle aux autres doigts.  Les owr^les coatis,  
 1 es civettes,  les blaireaux,  les ratons et les taupes,  
 l ’ont presque  égal aux autres doigts. Les  belettes et  
 les musaraignes  l’ont  de  très-peu plus court. 
 Dans les chats et les  chiens ,  il  est oblitéré  absolument. 
 Parmi les  rongeurs,  le  castor ale pouce presque  
 égal aux  autres doigts ,  la marmotte y  le porc-épic  
 et  les rats l’ont plus court. Le paca l ’a presque oblitéré  
 ;  il l’est tout-à-fait,  et  réduit  à  un  seul os dans  
 la gerboise du  Cap. Les  lièvres n’en ont pas même  
 un  rudiment. 
 Dans les cabiais, Y agouti et le cochon d’Inde, le  
 pouce et lepeîitdoigtsont réduits chacun  à un seul os. 
 L e  jerboa  ( mus jaculus )  et  Valactaga  ( mus  
 sagittai)  oint leurs trois os métatarsiens moyens soudés  
 en un seul canon. Les deux doigts  latéraux  sont  
 distincts,  .mais,  plus  courts  dans  le Jerboa.  Ils  sont  
 oblit érés dsji&Yalactaga. 
 Art.  IX.  Des  os" des  doigts du pied.  38q 
 Parmi les édentés, les fourmiliers, l ’oryctèrope  
 les  pangolins  et  les  tatous  ont  cinq  doigts.  Le  
 pouce est le  plus  court dans tous. Le  petit doigt l’est  
 aussi dans les  tatous. 
 Dans  les paresseux , -le  pouce  et  le  petit  doigt  
 sont  réduits  à  un  seul  os  très-petit.  Les  autres  os  
 du  métatarse  sont  soudés  par  leur  base.  Il  n’y   a  
 que  deux  phalanges  aux  orteils  :  celle  qui  porte  
 l’ongle est beaucoup  plus  grosse que l’autre. 
 Dans les familles  d’animaux  qui suivent,  les  os  
 du métatarse méritent une  considération  toute particulière. 
  Dans Y éléphant et les pachydermes ,  leur  
 - extrémité  tarsienne  porte  une  surface  plate  ;  et  
 î  celle  qui  répond  aux  phalanges  est  un  tubercule  
 convexe  ,  qui  porte  en-dessous  une  ligne  saillante  
 longitudinale  au  milieu  dej  l’os.  Dans  les  soli-  
 pèdes,  cette  ligne  existe  en-dessus  et  en-dessous.  
 Dans  les  ruminans,  dont  le  canon  est  formé  des  
 deux os  du  métatarse  ,  on  distingue  toujours  par  
 une ligne  enfoncée, qui ressemble à un trait de  scie,  
 la  réunion  des  deux  os.  Cette  disposition  est  la  
 même  dans les membres  pectoraux. 
 L’éléphant  a cinq doigts  parfaits. 
 Le  cochon quatre. 
 Le  tapir  et  le  rhinocéros  trois. 
 Les ruminans, ont deux doigts parfaits sur un seul  
 os  métatai’ sien,  et  deux  petits  attachés derrière  le  
 bas  de  ce  meme  os,  qui  a  quelquefois  de  chaque  
 coté un  os  en  forme  de  stilet. 
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