356 V e Leçon. De Vextrémité postérieure.
le moyen fessier ( ilio-tro chanté rien ). Il s’attache
à toute la grande circonférence de l ’os des îles^ et
ramasse ses fibres pour les insérer au grand trochanter.
Il relève la cuisse, et la porte en dehors, comme
le fait le petit fessier.
70.' Enfin le grand fessier ( sacro-fémorien )
recouvre une partie des précédens et tous les petits
muscles ci-dessus. Il vient du bord postérieur de l’os
des îles et même du sacrum , et il s’attache à la
face postérieure du fémur, plus bas que le grand
trochanter. C’est un muscle très-fort, qui redresse
puissamment le tronc sur la cuisse , porte la cuisse
en arrière ,*et est un de ceux qui agissent le plus
puissamment dans les mouvemens du membre abdominal.
B. Dans les mammifères.
Dans les singes , l’alongement de l ’os des îles
rend le moyen et le petit fessier plus considérables;
mais l ’analogue du grand fessier est le plus petit
des trois.-
Le quarré est proportionné à la grosseur de la
tubérosité de l’ischion.
Les chauve-souris ont un petit fessier qui descend
presque verticalement de l’iléon sur la cuisse;
elles n’ont point de pyramidal, de jumeaux, d’obturateur
interne, ni de quarré.
Dans les carnivores et les rongeurs , on retrouve
la même petitesse proportionnelle du grand fessier
que dans les singes.
Le moyen et le grand fessier n’offrent aucune particularité.
Dans le cheval , l’analogue du grand fessier
( nommé par Bourgelat petit fessier ) est en grande
partie aponévrotique : outre le ventre ordinaire ,
il en reçoit un long et grêle j dont l ’attache supérieur
est au sommet de l ’os des îles.
Le fessier moyen est très-considérable , s’attachant
aussi au sacrum et à toute là membrane qui
est entre cet o s, celui des îles et l’ischion. C’est
principalement ce muscle qui produit les ruades ; il
s’attache à cette apophyse particulière qu’on peut
regarder comme un troisième trochanter.
Les autres petits muscles du grand trochanter sont
dans les quadrupèdes comme dans l’homme.
C. Dans les oiseaux.
Les trois fessiers ont les mêmes proportions que
dans les quadrupèdes.
L’analogue du grand est le musçje nommé pyramidal
par Vicq-d’Azir. Le petit, qui est attaché
au tranchant antérieur de l’os des îles , est son
iliaque.
Le véritable pyramidal manque , ainsi que les
jumeaux. L ’analogue du quarré est fort grand.
L ’obturateur interne, au lieu de passer par le
trou qui correspond à l ’échancrure ischiatique,
passe par le haut de celui qui est analogue à To-
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