4o4 V e L e ç o n . De Vextrémité postérieure*
face inférieure de l’os du bassin. Dans les poissons
jugulaires et dans les thorachiques, il s’étend même
jusques sur la clavicule; il se termine par plusieurs
languettes tendineuses, qui se fixent sur les osselet*
et sur les bases des rayons. En même-temps que
ce muscle, par la contraction générale de ses fibres,
abaisse la nageoire, il écarte l’un de l ’autre les
deux bords de cette nageoire de manière à la développer
ou à la dilater.
Les muscles qui relèvent les nageoires ventrales
ne sont que deux, situés à la face abdominal^
de l’os du bassin. Le plus près du milieu est de
figure pyramidale : il porte par sa base sur toute
la longueur des osselets qui soutiennent les rayons ;
il ramène la nageoire en arrière, ou la rapproche
,du corps en même-temps qu’il éloigne le bord
externe de la ligne moyenne.
Le plus éloigné de cette ligne est couché immédiatement
sur la face abdominale de l’os du bassin,
.et recouvert en partie par le précédent. Il est
beaucoup plus large que lui. Ses fibres se portent
obliquement de dehors en dedans vers le bord
interne de la nageoire ventrale , qu’il ramène en
dehors en même temps qu’il la porte en totalité
en arrière.
Il y a de plus sur la basé ou l ’articulation des
rayons de la nageoire avec les osselets inter-articulaires
, de petits muscles absolument analogues,
à ceux que nous avons fait connoître en traitant
des mouYemens de la nageoire de la queue.
Dans le genre cycloptère les nageoires ventrales
sont unies l’une à l ’autre à l’aide d’une membrane
et font une espèce d’entonnoir au-dessous des nageoires
pectorales.
Dans le genre gobius les deux nageoires n’en
forment qu’une seule placée au-devant de l’anus.
Les muscles des nageoires ventrales des raies
sont à-peu-près disposés comme ceux de leurs nageoires
pectorales.
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