548 V e Leçon. D e Vextrémité postérieure.
de cette tortue, vu hors de sa situation naturelle
pourroit très-aisément être confondu dans ses parties-
car les pubis ressemblent aux iléons , les ischions
aux pubis, et les iléons aux ischions.
Il y a de plus une particularité très-remarquable
dans le bassin des tortues ; c'est que l'iléon , et
par conséquent la masse entière ffu bassin auquel
cet os est soudé, est mobile sur la colonne vertébrale.
Dans le crocodile et le tupinambis, la disposition
du bassin a beaucoup de rapport avec celui
des tortues. Dans le crocodile , les pubis reçoivent
les cotes ventrales. Dans le caméléon et /'iguane,
ils sont étroits, et les ischions forment une crête saillante
par leur réunion.
Dans la grenouille , le pipa et le crapaud, les
iléons sont très-alongés j les pubis et les ischions
sont courts et soudés en une seule pièce solide, dont
la symphise forme une crête plus ou moins arrondie.
, ’ '
C est absolument la même conformation dans la
salamandre. Les iléons sont étroits et presque cylindriques
, et les pubis soudés entièrement aux ischions
ne forment qu’une large plaque osseuse sans
aucun trou.
A r t . II. Des muscles du bassin. 349
A R T I C L E I L
Des muscles du bassin.
A. Dans l’ homme.
Les muscles du bassin de l'homme sont en petit
nombre : i°. le quarrè des lombes ( iléo-costien )
occupe l’intervalle compris' entre l ’os des îles auquel
il s'attache , et la dernière fausse côte à laquelle
jl donne une de ses insertions ; les autres se portant
aux apophyses transverses des quatre premières
vertèbres lombaires. Il agit ici plus manifestement
sur l’épine que sur le bassin.
2°. L e petit psoas ( preelombo-pubien ) naît sur
le corps de la dernière vertèbre dorsale, et forme
un tendon plat et mince qui s'attache à l ’éminence
iléo-pectinée : il fléchit le bassin sur l'épine.
B. Dans les mammifères.
Dans presque tous les quadrupèdes , ces muscles
ont les mêmes attaches ; ils ne different que par les
proportions qui dépendent du nombre des vertèbres
lombaires. Le petit psoas manque dans le rat.
Dans les chauve-souris, il n’y a point de quarré
des lombes ; mais le petit psoas est très-fort et son
aponévrose fort large.'
C. Dans les oiseaux.
Dans les oiseaux, il n’y a ni petit psoas, ni quarré
des lombes.