D. Dans les reptiles.
Dans la tortue, le muscle analogue au quarré des
lombes s’épanouit sous la carapace entre les deux
avant-dernières côtes, et il s’attache à l’iléon vers
l ’articulation de cet os avec le sacrum , cette articulation
étant ici mobile.
Cette même mobilité du bassin est aidée par l’analogue
du muscle droit du bas-ventre , qui, comme
nous l’avons vu, au lieu de s’étendre sous le ventre,
s’attache sous l’extrémité postérieure du plastron
par deux ventres charnus , l’un en devant, l ’autre
en arrière , qui viennent s’insérer tous deux au
bord antérieur de la branche externe du pubis.
Il n’y a pas de petit psoas dans les grenouilles.
Le quarré des lombes s’étend de la longue apophyse
transverse de la troisième vertèbre jusqu’à
l ’origine du long os du bassin qui répond à l’iléon ;
il s’insère sur cet os qu’il porte vers la tête , parce
qu’il est mobile comme dans les tortues.
N. B . Nous ne traiterons de l’extrémité postérieure
, ou de la nageoire ventrale des poissons,
qu’à la fin de cette leçon.
A R T I C L E I I I .
De V 'os de la cuisse.
La cavité cotyloïde est creusée en demi-sphère.
Son bord a une échancrure vis-à-vis le trou ovalaire
ou sous-pubien qui répond à l’axe de l’os de la cuisse
lorsque l’homme est debout. La direction de cette
cavité est de côté, en bas , et très-peu en avant. Le
b o rd de cette cavité articulaire est garnie d’un ligament
très-fort qui augmente beaucoup son étendue
dans l’état frais.
Dans les mammifères, l ’échancrure de la cavité
[ cotyloïde répond aussi au trou sous-pubien ; mais
! la différence de position du plan de ce trou fait
| qu’il faut que l’os de la cuisse soit perpendiculaire
| à l’épine , ou fasse avec elle un angle aigu en avant,
j afin que son axe réponde à cette échancrure. C’est
K en effet là la position du fémur lorsque ces ani-
» maux sont tranquilles sur leurs quatre pattes. L ’angle
Iquë fait le fémur avec la colonne vertébrale dans les
Icarnivores est presque droit j il est aigu dans les ani-
Iniaux à sabots. La direction de cette cavité dans les
■ mammifères est aussi conforme à cette position du
|fémur ; elle est telle, que lorsque l’épine est horizontale
, elle regarde en dehors et en bas : cepen-
|dant dans les animaux qui nagent beaucoup, comme
la loutre et le castor, elle regarde directement de
Icôté , et même un peu vers le haut.
A. Dans l ’homme.
Le fémur lui-même est un os simple presque
[cylindrique , légèrement arqué en dedans et en
? arriéré. Son extrémité supérieure est élargie et
a deux apophyses : une , presque dans la direction
de l’a x e , nommée le grand trochanter ; et
;Une autre qui rentre en dedans, et fait avec
'1 axe un angle obtus par en bas. On la nomme