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 de  l’atlas sont  aussi  très-larges. 
 Le  lion ,  le tigre,  le  loup  et  le  renard  ont  la  
 protubérance occipitale extrêmement saillante : leur  
 tête  est  presque  triangulaire  en  arrière. 
 Dans  les  rongeurs,  la face  est trèsqrrolongée,  le  
 crâne  alongé ,  arrondi  en dessus ,  plat  en dessous ;  
 l ’articulation  en arrière,  l’atlas élargi dans  ses apophyses  
 transverses. 
 La  tête  du fourmilier  est  arrondie ,  et n’a  aucune  
 apophyse  saillante  quoique  la  face  soit  conique  
 et  très-prolongée. 
 HJ éléphant  a  la  tête  tronquée  presque  verticalement  
 en  arrière.  L ’occiput  est  comme  cubique  :  
 les condyles sont  sur  le  bord postérieur.  La  protubérance  
 occipitale  externe  est  remplacée-  par  un  
 enfoncement  considérable dans lequel  est une crête  
 longitudinale  pour  l’attache  du  ligament  cervical. 
 Dans le cochon, la tubérosité  occipitale est large,  
 echancree et presque perpendiculaire  aux condyles. 
 Le  rhinocéros a l’occiput  plus  oblique  ,  et l ’atlas  
 îiussi  large  que la tête. 
 Les  solipèdes  et  les  ruminans ont les  apophyses  
 transverses  de l’atlas applaties,  dirigées  en devant*  
 et  l’apophyse  mastoïde  alongée  ;  de  sorte  que  le  
 mouvement  latéral  et  antérieur  de  la  tête  sur  la  
 première  vertèbre  est  très-borné  par  cette  conformation. 
 Enfin  les  cétacés ont  un  atlas  large,  soudé  avec  
 l ’axis.  Ses deux  fosses  condylienncs  correspondent 
 aux larges  condyles de  l’occiput,  qui est  arrondi.  
 L’articulation  se  fait  à son  extrémité  la  plus  postérieure. 
 C.  Dans  les  oiseaux. 
 La  tête  des  oiseaux  est  disposée  de  manière  â  
 exercer  des  mouvemens  tnès-marqués  sur  la  colonne  
 vertébrale  :  elle  est  toujours  articulée  en  
 arrière  par  un  seul  condyle  ou  tubercule  debii-  
 sphérique ,  situé  au bas  du grand trou  occipital.* Ce  
 tubercule est  reçu dans  une fossette  correspondante  
 duéorps  de la première  vertèbre. 
 Il  en  résulte  non  seulement  que  le,, mpuvement  
 a plus d’étendue  dans les sens  verticaux, rrmis qu’il  
 y  a une rotation horizontale  : aussi voy ons-nous  les  
 oiseaux  tourner  leur  tête  au  point  de  placer  leur  
 bec  entre les ailes, lorsqu’ils veulent dopmiç ,  tandis  
 qu’aucun quadrupède ne peut porter le museau dans  
 cette  direction.  , 
 Les  apophyses  mastoïdes  se prolongent  en  une  
 crête saillante  qui  se porte  en  dessous  et  en av.ant  
 vers  la  ligne moyenne où  elle  se  réunit  avec  celle  
 de  l’autre  côté. 
 L ’occiput  est  arrondi  dans  ceux  qui.  ont  le  bec  
 court 5 il est applati et offre quelque crête  dans ceux  
 qui  l’ont  alongé. 
 Dans  le  cormoran  ,  la  protubérance  occipitale  
 supporte un os  alongé,  triangulaire , qui paroît provenir  
 de  l ’ossification  du  ligament  cervical. 
 La première  vertébré  des  oiseaux est  un  simple