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 cinq autres  ont  des  prolongemens cartilagineux par  
 lesquels  elles  s’unissent  les  unes  aux  autres.  On  
 les  appelle  fausses  côtes,  ou  simplement  vertébrales. 
 Les  côtes  de  l’homme  sont  comme  tordues  sur  
 leur  axe  ,  de  sorte que,  lorsqu’on  les  pose  sur  un  
 plan horizontal,  l ’une  de  leurs  extrémités  est toujours  
 soulevée. 
 Les  cotes  n’ont  qu’un  mouvement  borné  d’élévation  
 et  d’abaissement.  Leurs  articulations  sont  
 affermies  par  un  grand  nombre  de  ligamens.  Les  
 facettes  articulaires  de  l ’extrémité  vertébrale  ont  
 des  capsules  qui  les  maintiennent  sur  le  corps  
 des  vertèbres  et  sur  leurs  apophyses  transverses.  
 L ’espace  qui  est  compris  entre  ces  deux  facettes  
 est  aussi maintenu  fixe,  à  l’aide  de  deux  ligamens  
 ,  dont  l’un se porte  à  l ’apophyse  transverse  
 de  la  vertèbre  supérieure  ,  du  côté  interne  ,  et  
 l ’autre  à  l ’apophyse  oblique  inférieure  de  cette  
 meme  vertèbre  ,  mais  du  côté  externe.  L ’extrémité  
 sternale  est  aussi  entourée  d’une  petite  capsule  
 , qui  la  joint  à  son  cartilage  de prolongement.  
 Il  y   a  en  outre,  dans  chacun  des  espaces  intercostaux  
 ,  une  toile  ligamenteuse  qui  unit  le  bord  
 inferieur  d’une  côte  avec  le  bord  supérieur  de  
 celle  qui  la  suit.  , 
 La derniere  cote  vertébrale  a  un  petit ligament  
 particulier,  qui  la  fixe  inférieurement  aux  apo- 
 A ïit.  lll .  Des côtes  et  du  sternum.  
 physès transverses  de la première  et de  la  seconde  
 vertèbre  lombaire. 
 B.  Dans  les  mammifères. 
 La  configuration  de  la  poitrine  des mammifères  
 est  sujette  à  varier.  Dans  ceux  qui  ne  sont  point  
 claviculés  ,  elle  est  en  général  comprimée  par  les  
 côtés,  et  le  sternum  forme  en  devant  une  saillie  
 plus  ou  moins  marquée.  Dans  les  carnassiers,  la  
 poitrine  est  plus  alongée. 
 Le  nombre  et  la  forme  des  côtes  varient  aussi  
 beaucoup selon les familles. Dans  les quadrumanes ,  
 elles  sont  toujours  au  nombre  de  douze  à  quinze.  
 Dans  les  carnassiers  vermiformes,  il  y   en  a  
 quelquefois  jusqu’à  dix-sept,  ordinairement  très-  
 étroites.  Elles  diffèrent  .peu  en  nombre  dans  les  
 autres  familles.  Dans  les  herbivore,  elles  sont  
 larges  et  épaisses.  Le  cheval  en  a ! dix-huit,  le  
 rhinocéros  dix-neuf,  et  l’éléphant  vingt.  Celui  
 des  animaux  qui  en  a  le  plus  est  Y unau ,  qui  en  
 a  vingt-trois  de  chaque  côté.  Le  tatou  a  les  deux  
 premières côtes  extrêmement  larges  en  comparaison  
 des  suivantes.  Le fourmilier  à  deux  doigts  
 a lés  côtes  si  larges ,  qu’elles  sont  placées  les  unes  
 au-dessus  des  autres  comme  les  tuiles  d’un  toit.  
 Cette  disposition  rend  très-solides  les-parois  de  la  
 poitrine  de  cet  animal. 
 Le  sternum  de  Yorang  et  du  porzgo  est  large.  
 Dans  toutes  les  autres  espèces  de-  singes ,  il  est  
 étroit  et  formé- de  sept  à huit  pièces.