458 V Ie L eçon. M ouv. des an. sans vert,
du mouvement des pattes. Celui de chaque article
ne se fait que dans un seul plan. Il n’est opéré
que par deux muscles qui sont enveloppés dans
l ’article précédent, un extenseur et un fléchisseur.
Dans les coléoptères, les hanches se meuvent par
une espèce de rotation sur leur axe longitudinal,
lequel, comme nous Pavons d it, est placé en travers
, et fait avec Paxe ou ligne moyenne du corps
un angle plus ou n uns approchant de go°. La
cuisse étant attachée à l’extrémité interne de la
hanche , est d’autant plus écartée de la cuisse
opposée, qu’elle est plus fléchie sur sa propre
hanche. On sent que la position du plan dans lequel
cette flexion se fait, dépend d e là situation de la
hanche. Lorsque celle-ci est tournée en avant, le
plan est vertical. Lorsqu’elle est tournée en arrière,
il devient toujours- plus oblique , et même horizontal
dans les espèces qui nagent. C’est donc du
mouvement peu sensible de la hanche que dépendent
les mouvemens les plus remarquables de
la patte.
Les muscles de chaque paire de'hanches et de
cuisses sont placés dans la partie du corselet ou I
de la poitrine qui est au-dessus; et, pour les bien I
voir, il faut couper le corps de l’insecte par tranches
verticales.
Au dessus de la dernière paire, dans la poitrine,
est une pièce écailleuse en forme d’Y . Sa tige
donne attache au muscle qui fait tourner la hanche
en arrière en s’insérant à son bord postérieur.
Celui qui la fait tourner en avant est attaché au dos,
e t s’insère par un tendon mince à son bord antérieur.
Le muscle qui étend la cuisse, en la rapprochant
de l’autre.,, est très - ■ considérable, et s’attache à
toute la brandie de la pièce en forme d’Y , pour
s’insérer au bord .interne de la tête de la cuisse.
Son antagoniste est logé dans 1 épaisseur même de
la hanche.
Quant aux deux paires de cuisses antérieures,
les muscles qui les étendent sont attachés aux parties
dorsales qui leur répondent, et non à des pièces
intérieures particulières : mais ceux qui les fléchissent
sont toujours situés dans l’épaisseur même
des, hanches.
Les muscles qui font tourner celles-ci sont aussi
attachés aux parois du corselet; savoir, celui qui
les porte en arrière , à la partie dorsale ; et celui
qui les porte en avant , à la partie latérale. Dans
\qs dytisques , &on\ la hanche de derrière est,
comme, nous l’avons vu, soudee et immobile, ces
muscles semblent se porter au fémur, qui en a
ainsi quatre, deux extenseurs et deux fléchisseurs.
Les autres ordres d’insectes sont, à peu près,
conformés de la même manière que les coléoptères.
Les muscles de la jambe sont situes dans l’intérieur
de la cuisse. L ’extenseur est court et grêle,
attaché à son bord externe ( le fémur supposé
étendu dans la longueur du corps ). Le fléchisseur
est beaucoup plus fort et plus long. Il est situe du
côté interne, et dans toute la partie supérieure.