322 II L eçon. Des organes du mouvement,
tèbres articulées, qui règne sous le milieu de chacune
des branches du corps , et à laquelle tient une
sorte de grillage osseux qui soutient tout le reste de
l ’enveloppe de cette branche , et qui se fait remarquer
meme à 1 extérieur par sa saillie et par les
tubercules de différentes figures qui hérissent toute
la surface.
Cette tige osseuse ne peut pas être regardée comme
absolument extérieure , parce qu’elle est recouverte
en dehors par un épiderme et par d’autres
parties molles. C’est peut-être la plus forte exception
à la règle que les animaux à sang blanc n’ont
jamais de squelette intérieur articulé.
On n a point suffisamment examiné comment se
fait 1 accroissement de ce squelette de l’étoile de mer.
Ceux de quelques holothuries sont absolument de la
même nature.
^ Enfin les coraux et les autres zoophytes et litho-
pnytes ont des parties dures $ tantôt cornées, tantôt
calcaires , tantôt spongieuses , mais qui croissent
par simple juxta-position , ou tout au plus par développement
successif de plusieurs couches, comme
les coquilles. Il en est dans lesquels ce développement
se fait à l ’extérieur, et où la substance sensible
enveloppe les couches anciennes par des
couches nouvelles qu’elle recouvre elle-même. Tels
sont tous les lithophytes et les cèratophytes.
Dans d’autres, les parties qui ont une fois atteint
leur dureté n’augmentent plus en grosseur ; mais
il se forme seulement de nouvelles pousses , ou
même de nouvelles branches, à leurs extrémités.Tels
sont tous les zoophytes articulés. Toutes ces pro*
ductions contiennent un mélange de matière terreuse
et de gélatine animale, comme les os et les
coquilles.
A R T I C L E I I I .
Des jonctions des os , et de leurs mouvemens.
O n sait que les os se divisent , d’après leurs
formes, en os longs, en us plats, et en os dont toutes
les dimènsions sont à peu près égales.
On connoît les noms imposés à leurs éminences ,
à leurs creux , à leurs échancrures, et ceux qui
désignent l’état de leurs surfaces ; toutes ces choses
sont de simple description , et auroient pu s’exprimer
sans un si grand appareil de termes techniques.
Nous ne nous arrêterons qu’à ce qui concerne
leurs articulations , parce que ce sont elles qui déterminent
les mouvemens dont les os sont susceptibles
, et qu’elles ont une très-grande influence
dans l’économie des divers animaux.
Il y a de ces articulations qui ne permettent
aucun mouvement ; d’autres laissent exécuter un
mouvement obscur et très-borné } d’autres enfin
sont disposées de manière que les os qui les composent
se meuvent l’un sur l’autre librement, soit
dans un seul, soit dans plusieurs sens.
Non seulement les os correspondans n'e sont pas