2^6 IIIe L eçon. Des os et des muscl. du tronc.
mêmes attaches $ seulement ils sont d’autant plus
grands, que les deux premières vertèbres le sont
elles-mêmes. Ainsi, excepté dans les singes et les
cétacés, le grand oblique et le gYand droit'postérieur
sont généralement fort considérables.
En général le digastrique du cou n’est point
divisé en deux ventres, par un tendon intermédiaire.
Dans les carnivores il a sur toute sa longueur
des inscriptions tendineuses , transversales,
et il est couché sur le grand complexus , dont il
est fort distinct ; en sorte que ces animaux semblent
avoir trois complexus j mais dans le cheval,
il lui est entièrement uni par le haut.
Le spléniuss’attache au ligament cervical dans tous
les animaux qui ont ce ligament très-élevé au-dessus
des vertèbres. Il y est toujours plus.considérable que
dans 1 homme. C est dans la taupe qu’ilest le plus
fort. Ce muscle n’a point de portion qui s’attache
aux apophyses transverses cervicales , dans les
carnivores j celles de ses fibres qui vont à l’apophyse
mastofcle s’y insèrent par' un tendon qui
leur est commun avec le petit complexus. Dans
le cheval, la portion du splénius qui appartient
à la tête , s’insère toute entière à l’apophyse mas-
toide par un tendon grêle , qui lui est commun
avec le petit complexus, lequel ne reçoit de languettes
que de la troisième^ vertèbre cervicale , et
des deux premières dorsales. Quant au splénius, il
fournit en outre trois languettes aux apophyses
traifsyerses des trois vertèbres cervicales qui
suivent l ’atlas. Le tendon de la première lui est
commun avec celui du grand transversaire du cou.
C. Dans les oiseaux.
Les oiseaux n’ont point de splénius.
Le digastrique du cou est très-isole du complexus.
Il s’étend depuis le milieu du dos , )usqu’à
l’arcade occipitale. Ses deux ventres sont simples
et sans languettes. Son tendon mitoyen est très-
gtèie.
Il paroît manquer dans les oiseaux à très-long
cou, comme le héron.
Le grand complexus ne tient qu’aux apophyses
articulaires et aux faces latérales de quelques vertèbres
cervicales, comme à la troisième ou à la
quatrième , o u bien à la seconde et à la troisième.
Le" petit complexus vient des crêtes antérieures
des trois vertèbres qui suivent la seconde , ou bien
de la seconde et de la troisième. Il s’attache à
l’occipital en dehors du précédent. Ces trois paires
de muscles en occupent toute l’arcade.
Les oiseaux ont trois muscles droits postérieurs.
Le petit et le grand, analogues à ceux de
l'homme ; et le très-grand , qui, venant aussi de
l ’apophyse épineuse de l ’axis, recouvre les deux
autres.
Il y a un grand oblique ; mais point de petits,
il y a aussi un droit latérale Enfin, les deux