i î6 IIe L eçon. Des organes du mouvement.
sales et la tête , se nomment cervicales ; celles qui
sont derrière les dorsales, lombaires ; celles qui
tiennent au bassin ou à l ’extrémité postérieure ,
sacrées ou pelviennes ; et celles qui forment la
queue, coccygiennes ou caudales. Il n’y a que
quelques mammifères en très-petit nombre (les roussettes)
et le genre des grenouilles , qui n’aient point
de coccyx. Plusieurs poissons n’ont pas de cou. Ou
sent que , dans les animaux qui n’ont pas de côtes,
la distinction entre les trois premières espèces de
vertèbres' n’a plus lieu , et que celle entre les trois
dernières disparoît dans ceux qui n’ont point d’extrémité
postérieure , ou chez qui elle n’est point
attachée à l’épine. i-f
Les côtes qui vont des vertèbres au sternum, se
nomment vraies côtes : celles qui n’atteignent pas
jusque-là, se nomment fausses côtes. Ces dernières
sont toujours postérieures dans les quadrupèdes. Il
y en a en avant et en arrière dans les oiseaux.
Cette distinction cesse d?avoir lieu dans les animaux
où il n’y a point de sternum. Il faudroit établir des
dénominations particulières pour les côtes qui tiennent
au sternum sans aller j usqu’aux vertèbres,
comme le crocodile nous en offre, ou pour celles
qui viennent des vertèbres et s’unissent eh avant
à la côte correspondante, sans que le sternum existe
entre elles, comme on en voit dans le caméléon.
La tête est toujours à l ’extrémité antérieure de
la colonne Vertébrale , à celle qui est opposée à la
queue. Elle se divise en trois parties , qui peuvent
yÂ-itT. V. Remarques sur le squelette. 14-7
être entre elles dans des proportions différentes,
mais qui ne manquent jamais : ce sont le crème , qui
contient le cerveau , et dans les parois duquel sont
creusées les cavités de l ’oreille interne , et souvent
une partie de celles du nez 5 la face, qui contient
les orbites, les fosses nasales, et qui se termine en
bas par la mâchoire supérieure ; enfin la mâchoire
inférieure. Celle-ci est toujours mobile, même dans
le crocodile, quoiqu’on ait dit le contraire : la
supérieure est immobile dans l’homme , les quadrupèdes
, et quelques reptiles , comme les tortues „
le crocodile, etc. j mais elle est plus ou moins mobile
dans les oiseaux, les serpens et les poissons.
Les extrémités , lorsqu’elles sont complètes, se
divisent en quatre parties , qui sont, pour celles de
devant, l’epaule , le bras, l’avant-bras et la main j
pour celles de derrière , la hanche, la cuisse,7 la
jambe et le pied. Cette distinction n’a pas lieu dans
les poissons, dont les extrémités ne consistent qu’en
osselets rayonnés 5 c’est-à-dire , disposés en éventail,
et articulés avec la partie correspondante à
1 épaulé ou à la hanche : encore pourroit-on trouver
quelque analogie entre les os qui composent ces
parties , et les divisions des extrémités dans les
autres animaux qui en ont.
L ’épaule est composée d’une omoplate couchée
contre le dos, et d’une clavicule attachée au sternum
, qui manque à quelques quadrupèdes et aux
cétacés , comme nous venons de le voir , mais qui
esl; double dans les oiseaux , les tortues , les gre-
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