et de celui du citoyen Lamarck sur les testaeés ]
et que la division des reptiles est celle qu’a
proposée récemment le citoyen Brongniard.
Vous reconnoîtrez , sans doute , dans ces
a v eu x , le désir de rendre un témoignage éclatant
de reconnoissance à tous ceux dont les
idées ou les travaux m’ont été utiles 5 mais
je souhaite encore plus que vous y voyiez celui
d ’encourager et d’entretenir cet esprit communicatif,
si n o b le , si touchant, qui règne aujourd’hui
parmi la plupart des naturalistes.
Occupés de défricher ensemble le vaste champ
de la nature, ils son t, pour ainsi dire , en
communauté de travaux et de succès ; et pourvu
qu’une découverte soit faite , il leur importe
peu qui d’eux ou de leurs amis y attachera
son nom.
Je me repose d’ailleurs sur le jugement des
personnes instruites en anatomie, pour discerner
les observations qui me sont absolument propres $
et j’espère qu’on les trouvera assez nombreuses
pour me justifier d’avoir consenti à
l ’impression prématurée de jces leçons. Il m’est
d’autant plus permis d’exprimer cet espoir,
que je n’ai d’autre mérite, à cet égard, que
celui d’avoir profité d’une position favorable.
Ce n’est point dans la partie qui concerne
le corps humain que j ’ai pu prétendre à donner
des observations neuves j je n’en ai dit que ce
qui est nécessaire pour en rappeler l ’idée au
lecteur : et quoique mes descriptions soient
faites sur le cadavre, à l ’exception de quelques
détails de névrologie pour lesquels j ’ai
suivi Sabattier et Scemmering, elles ne diffèrent
de celles; de mes prédécesseurs que par
l ’expression.
Le citoyen Dumér'il a inséré presque partout
sa nouvelle nomenclature, qui est analogue
à celle qû’avoit proposée le citoyen Chaus-
s ie r , et qu’ont modifiée, chacun à leur maniéré,
les citoyens Dumas et Girard. Sans attacher
à cet objet une grande importance, il
sera cependant intéressant que les anatomistes
conviennent de quelque fixation dans leur
idiome*
La physiologie n’occupe aussi qu’une place
accessoire ; je n’en ai inséré quelque chose ,
que pour diminuer un peu la sécheresse des détails
anatomiques , et pour indiquer diverses,
vues que l ’anatomie comparée peut lui fournir..
C’est dans le même esprit que j’ai cité des
traits qui n ’appartiennent qu’à l ’histoire n a turelle
proprement dite : il s’agissoit presque
toujours de rappeler au lecteur quelque fait
propre à appuyer les théories anatomiques,
ou d’indiquer quelques corrections que les observations
d’anatomie comparée rendent nécessaires
dans les distributions méthodiques.
b HJ