448 V Ie Leçon, Moud. des an. sans vert.
qu’ils se contractent ensemble. On devine aisément
que dans les insectes dont F articulation de la tête
se fait en'genou, ces muscles rotateurs sont beaucoup
plus forts et plus prononcés.
Les fléchisseurs de la tête sont aussi au nombre
de quatre, deux de chaque côté.
La première paire s’attache dans la partie interne
et inférieure de la poitrine, ,.sur une petite apophyse
cornée qui, dans les coléoptères, est de figure quar-
rée, avec les quatre angles terminés par des branches
solides. Ces muscles se portent directement à la
partie inférieure du trou oceipital. D ’après leur
position, ils doivent porter directement la tête en
arrière.
La seconde paire , beaucoup plus courte, vient
de la partie inférieure latérale du corselet , et se
porte sur le côté des précédens aux usages desquels
elle participe , quand les deux muscles agissent ensemble
; mais quand l’un d’eux se contracte séparément,,
il fléchit la tête de son côté.
2°. D u corselet ou du thorax.
Le thorax ou le corselet des insectes est situé
entre la poitrine et la tête. Cette pièce reçoit la
première paire de pattes , et contient les muscles
propres à en mouvoir les premières articulations,
ainsi que la tête. Le peu d’étendue du corselet
est remarquable dans les hyménoptères. Souvent
on ne l’apperçoit pas du côté du dos ; cependant
dans les chrysicles il forme une articulation au deyant
delà poitrine , qu’on distingue très-facilement.
Le corselet présente encore une particularité de
conformation qui produit \ie saut dans le tàupin.
Ce sont d’abord deux pointe\ postérieures et latérales
qui s’opposent a son trop grano. renversement
sur la poitrine, et ensuite, en us^sous une pointe
unique, recourbée; que l’animal fôif entrer avec
ressort dans une fossette de.la poitrine.
5°. De la poitrine. h-V;—: \--q
La poitrine est la troisième articulation du corps
des insectes. C’est sur cette partie que sont articulées
, en dessus, les ailes de ceux qui en ont,
et en dessous, les quatre^ pattes postérieures. La
face dorsale de la poitrine porte souvent, dans sa
partie moyenne, une apophyse ou appendice
corné, dont la ligure varie, et qu’on nomme Vécus-*
son. La situation entre les ailes de cet appendice
paroît indiquer qu’il leur sert de point d’appui dans
le vol. Les lépidoptères cependant n’en" ont point.
Il y a aussi en dessous, dans la ligne, moyenne
et entre les hanches , une arête longitudinale plus
ou moins saillante, selon les genres , qu’on nomme
le sternum; elle est très-remarquable dans les
buprestes , les dytisques, les hydrophiles.
C’est dans l ’intérieur de la poitrine que sont contenus
les muscles qui meuvent les ailes et les quatre
dernières pattes , comme nous le verrons en traitant
des membres. Mais il paroît aussi que cette
partie est susceptible de compression et de dilata-
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