deux métatarsiens mdyens , et un hors de rang qui
répond au métatarsien externe.
Il y a quatre os du métatarse.
L ’os hors de rang sert à porter le petit doigt
dans la tortue bourbeuse. Dans la tortue franche ,
il est trcs-applaii-, Le calcanéum et l ’astragal y sont
extrêmement petits. >,
Dans les grenouilles , l ’astragaLet le calcanéum
sont fortalonges , et pourroient être pris au premier
coup-d oeil pônr le tibia et le péroné , s’ils ne formaient
pas la troisième articulation de l’extrémité
postérieure. Il y a audevant quatre petits cunéiformes
, cinq os du métatarse , et un très-petit qui
forme crochet. Il en est de même dans le pipa et le
crapaud.
A R T I C L E V I I I. .
Des muscles du coude-piëcl ou du tarse, et de
■ ceux du métatarse.
Les muscles qui agissentsur le. pied, sont :
• À. Dans l'homme, les mammifères et les o iseaux.
1°. Ceux qui agissent sur le talon par le moyen du
tendon d’Achille 3 iis étendent le pied , et sont les
principaux agens de la marche et du saut.
2°. Ceux qui le fléchissent.
3°. Ceux qui en jelève'nt l ’un ou l’autre bord.
Le tendon dé Achille qui s’insère à la tête du calcanéum,
a trois ventres musculaires , les deux gàs-
trocnémiens, Y interne etT exlêrhe( hî-fémoro-cal-
A r t . VIII. Des mucles du coude-pied. 383
canien ) qui ont leurs attaches aux deux condyles
clu fémur , et qui composent le gras de la jambe ,
et le soléaire ( tibio-calcanien) placé au-devanî
d’eux, attaché dans l’homme, où il est fort considérable
, à 1r face postérieure de la partie supérieure
du péroné et du tibia.
Ces muscles sont très-considérables dans l ’homme
qui a ,les'gras de jambe plus forts qu’aucun quadrupède.
Ces trois muscles se rencontrent toujours : le soléaire
est moins considérable dans les quadrupèdes
que dans l’homme 3 il s’attache à la face externe de
la tête supérieure du péroné.
Il est sur-tout très-grêle dans les ruminans et les
solipèdes.
Dans l’homme,, le grêle-plantaire ( fèmori-
calcanien ) laisse épanouir son tendon sur le bord
externe du tendon d’Achille , et n’a guères d’autre
usage que d’en soulever la capsule 3 aussi est-il. très-
petit..
Dans les singes , il se continue manifestement
avec l’aponévrose plantaire. Nous verrons plus loin
que , dans les autres quadrupèdes , il tient lieu de
fléchisseur perforé.
Dans les oiseaux, les tendons des gastrocnémiens
restent, séparés jusques tout près du talon. Le so-\
lé,aire est porté du côté interne , et s’y attache le
long d’une ligne âpre qui appartient au tibia. Il est
proportionnellement plus considérable que dans les
quadrupèdes.