S7S V e L eçon. De Vextrémité postérieure.
parties ; une placée au-devant de l’astragal <• et
portant le deuxième et le troisième cunéiforme ,
et une en-dedans de l ’astragal, portant le cunéiforme
du pouce, et un os surnuméraire applati,
posé le long du bord interne du tarse. C’est la même
disposition dans la marmotte.
Le porc-épic et le paca ont le scaphoïde divisé;
mais l’os surnuméraire n’existe pas dans ces animaux.
L ’écureuil a cette partie interne du scaphoïde
extrêmement petite ; elle ne porte point le cunéiforme
du pouce.
; Dans tous , le scaphoïde forme un tubercule sous
la plante : celui du paca est alongé.
Parmi ceux qui n’ont que quatre doigts , la gerboise
du Cap , qui a le pied très alongé , a le
tubercule inférieur du scaphoïde alongé et fort saillant.
Sur le bord interne du tarse sont des os plats
alongés, qui sont probablement des rudimens de
pouce.
Il n’y a rien de semblable dans le lapin et le
lièvre, animaux qui ressemblent à la gerboise
par le tubercule du scaphoïde.
Dans le cabiai et l ’agouti , qui n’ont que
trois doigts , il y a cette partie interne du scaphoïde
, qui porte un seul. os servant de premier
cunéiforme et de rudiment de pouce en dehors;
sur le cuboïde est un petit os servant de rudiment
de petit doigt.
Parmi les édentés , le tarse du ppresseux à trois
I doigts est très-remaTquable par son articulation et
par sa forme. Il n’est composé que de quatre os :
l’astragal , le calpanéum et les deux cunéiformes;
L ’astragal s’articule avec le péroné, le1 calcanéum
et le grand cunéiforme. Son articulation avec le péroné
a lieu au moyen d’une fossette conique dont est
[ creusée sa face su périeure, et dans laquelle est reçue
( l’extrémité de l’os dont la ligure correspond en relief
I à celle en Creux de l’astragal. Sur la partie latérale
| interne , il y a une facette articulaire , convexe , qui
| roule sur la portion externe de l’extrémité tarsienne
| du tibia. Il résulte de ce mode d’articulation, que le
I pied du paresseux ne peut-s’élever et s’abaisser ,
K mais seulement décrire les mouvemens latéraux
I d’adduction et d’abduction , au moyen desquels il
I acquiert la faculté d’embrassçr le tronc des arbres
I et d’y grimper, mais qui lui rendent l ’action de
Ig marcher extrêmement pénible.
La facette articulaire du calcanéum est un simple
| tubercule reçu dans une fossette de l’astragal, ce
| qui aide encore les mouvemens dont nous venons
[ de parler. Sa tubérosité, ouïe talon , est très-alongé
1 et forme plus des deux tiers de cet os.
Les deux cunéiformes ne présentent aucune par-
j bcularité. L ’interne s’articule ayec l’astragal ; l’ex terne
avec le calcanéum.
U éléphant a le tarse et le métatarse très-courts.
Du reste,' ces parties n’ont rien de particulier , si ce
n’estque le.cuboïde avance en-dedans jusqu’au devant
du scaphoïde.