est le prophète de Diou. » -Elle est écrite en caractères koufiques et répétée
deux fois en sens-contraire;: S f c o rp s e t ïé 'som m e t des le ttre s figurent les
H p t principaux minarets,'les dômes e t les murs dé la K&abab de la Mekke.
MANUSOIIITS. "
En Egypte, comme dans to u s lé s pays islamiques, le Qorân est tout à la fois
l'e code général, le recueil des lois religieuses et civiles; en un mot, ce livre
règ le foutës les choses-de l'islam. Énumérer to u t ce qui est contenu dans les
chapitres du livre sacré dépassant les bornes d ’un ouvrage particulièrement
c o n s a c r é ! 'l’a rt, nous nous bornerons à donher le sommaire des principaux
chapitres.
Apec s la p riè re p a r excellence qui ouvre ce livre, viennent en leu r lieu
l’histoire des cultes qui ont précédé la venue de Mahomet, l ’aumône, le jeûne
ou Ràmadam, le pèlerinage de la Mekke, la guerre sainte, e tc .; puis le mariage,
la famille, la femme, la répudiation, le divorce, l ’adultère, le veuvage, le testament,
les successionsifles crimes e t les peines, les préceptes de morale, etc.;
toutes choses que doivent connaître les Oulémas pour enseigner la religion, et lés
Soultans pour gouverner avec justice1 e t discernement un peuple qui croit au
Prophète e t à son immuable Qorân.
." «11 ne suffit pas,"dit la tradition, p our bien connaître le livre de Dieu, de
Favdir lu ; il faut encore l ’avoir épelé, é crit, copié e t recopié, ih Aussi une loi
imposait-elle, même au soültan, le devoir dahcopier le Qorân, jusqu’à ce qu ’il
l é sû t assez-pour le citer e n 1 temps opportun«; de là, tant dé copies royales
répandues dans le public, généralement toutes écrites de la main des soultans.
Il y eut plus : quand ces exemplaires qu’achetaient, la p lu p a rt du temps, les
hauts fonctionnaires ou les courtisans, eu ren t acquis un prix énorme, les soultans
en tirè re n t pa rti pour doter les mosquées et autre s édifices; Ce fut alors
q u ’ils prirent des secrétaires et des miniaturistes, se firent a id e r e t produis
iren t des Chefs-d'oeuvre. Les Qorâns se disputaient donc aux enchères; ils ren fermaient
souvent des merveilles de Calligraphie, dans le genre de celui du
soultan El-Ghoury, dont nous.avons tiré de si admirables modèles d’é critu re et
des bordures d’arabesques si variées, mais que l’on re co n n aît avoir été
dessinées p a r différentes mains.
Nous avons donné aussi quelques feuilles d’u n Qorân mauresque ; ce Qordn
fut écrit par l’un des fils du sultan du Maroc, de la dynastie des Édrisites, en
l ’â n n é é ll8 2 d e l’hégire (1768« d ftl’ère chrétienne)«. Il «fut légué p a r Mohammed