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 u |§  nouvel  ajustement  p ouf  embellir  la  tête  de  ses  colonnes  d’une  façon  
 originale.’ C ependant  les  Arabes  se  sont p resque  toujours  attachés,  avons-nous  
 déjà  d it,’  à  o rn e r  les . colonnes  du  mihrab  de  chapiteaux  dans  un   style  conforme 
 à  le u r  ornementation;  il  le u r  eu t  trop  répugné  d employer,  p our  cette  
 partie de leurs mosquées, v énérée en tre  toutes,  des chapiteaux provenant de  tem-  
 pies  chrétiens. 
 •  .  Les  chapiteaux représentés  dans la planche A7K,  ci-jointe,  donnent  une  idée  
 des plus heureux efforts  tentés  par les  artistes du  Bas-Empire p our d é co re r leurs  
 colonnes.  L’un  de  ces  chapiteaux,  qui  se  trouve  dans une  mosquée  de Damiette;  
 offre  une  corbeille  ornée  à  sa base  de  feuilles  imbriquées  e t  surmontée  d ’un  
 abaque  dont  les  carnes  sont  soutenues  par  des  palmeltes.  C’est  le  spécimen  le  
 plus  élégant et  le plus  original  qu’on  puisse  rencontrer. 
 Le  plus  étrange  est  le chapiteau quadrifrons, qui  se  trouve au  Kaire dans la 
 mosquée d ’Amr. 11  est  formé de quatre masques  de Silènes, ornés  d’une b a rb e   de  
 feuillage,  couronnés  de  pampres  e t  séparés  par  des  espèces  de  p ila s tre s;  c e s t  
 une  disposition  qui  rappelle  les  chapiteaux  à  tête  d ’Hâlhor  du  temple  de  Den-  
 derah.  Pour  effacer  cette  image  païenne,  l’a rchitecte musulman  s’est  contenté  
 de  la  défigurer  avec  du  plâ tre   qui,  en  tombant,  a  livré  à  tous  les  regards  ces  
 quatre  masques  dont  les  visages  bachiques  semblent  protester,  au milieu du 
 sanctuaire,  contre  les  défenses de Mahomet. 
 Ogive. 
 Le  plein  cintre  e t l ’ogive  semblent  avoir  été employés concurremmênt dans  
 les  plus  anciens monuments arabes. Quant à l’a rc  outre-passé que les Anglais ont  
 appelé  fer  à  cheval,  horse  shoe arc,  qui joue  un   si  grand  rôle  dans  l ’architecture  
 mauresque e t dont J’application p a ra ît  remonter aux Byzantins,  il  fut négligé par  
 l’architecture  nilotique,  ainsi  que  la  cissoïde  (accolade)  apportée  p o u rtan t  chez  
 nous  à  l’époque  des  croisades. 
 Fig.  23.  Fig.  24. 
 Les ogives  orientales  (fig.  23),  construites  en  pierres, sont caractérisées de 
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