Us sont employés là où il a été impossible de faire usage de la p ie rre , du
b ro n z e , ouv du plâtre, et; “ comme nous Pavons déjà dit, les ornements de
bois sculptés et découpés offrent encore plus d’originalité et de goût que les
a rabesques de gypse; c’est à cause de cela que nous avons tenu à offrir de nombreux
modèles. Nous avons cru pouvoir le u r appliquer le nom que les men
uisiers modernes leu r donnent, probablement p a r une raison de ressemblance
avec les lambrequins. Ces ’ découpures en bois sont des ornements ou pendentifs
que l’on emploie à border les toits avancés ou lès balustres des te rrasses.'!'
ORNEMENTATION.
Toute ornementation est basée su r une construction géométrique; celle des
Arabes plus que tout autre; aussi, lorsque l’on possède les éléments d’Euclide,
peut-on tracer,, sans enseignement e t pour ainsi dire sans étude, les figures les
plus compliquées des entrelacs du Kaire, de Baghdad ou de Grenade. Les Arabes
avaient.pris u n tel goût à ces jeux de lignes, que plusieurs tra ité s de géométrie
arabe, analysé? p a r Wroicke, contiennent des problèmes dans le genre de
celui-ci « Tracer au to u r d’un cercle 6 pentagones égaux. » etc., etc. Pour notre
p a rt, nous nous .abstiendrons de donner ici le tracé général de l’a r t arabe, tra vail
qui a d,éjà, du reste, été fait de main, de maître dans Les arls arabes> par
M. Bourgoin.
Les d essinatqiirs(se sont épris, avec, raison, de ces beaux ornements connus
sous le nor^. cf’arabesques, qui présentent tant de variété, d’élégance, de caprice
e t d ’harmonie dans lueurs couleurs; ils ont senti qu’il y avait là une source
féconde de décorations, parce que ces ornements inventionnels, ne représentant
rien dé spécial, peuvent s’appliquer à tout. Cependant, à l’exception du bel
ouvrage de M. Girault de Prangey’ su r les monuments mauresques, aucun livre
n ’est digne de populariser ce genre d’ornementation dans nos écoles e t nos
ateliers.
C’est indubitablement e n ,Egypte que les arabesques ont pris naissance;
leu r invention se rattache évidemment aux inscriptions hiéroglyphiques gravées
su r les monuments, car les inscriptions jo u en t u n aussi grand rôle dans l ’architecture
arabe que dans l’a rch ite ctu re égyptienne , mais la forme-des lettres
arabes^ tan t anciennes que modernesyse prê le bien mieux que les hiéroglyphes
à l’ornementation de toutes les parties d ’un édifice.
Les artistes arabes avaient été frappés, sans doute, de l’a ttra it e t de la