176 ■ L’ART ARABE.
a aucune forme déterminée p our ces diverses fioritures et les figures en sont
si variées, selon qu’elles sont de pie rre ou de bois, qu’on en rem p lirait plusieurs
planches, sans élucider beaucoup la question.
Dans les merlons de la mosquée de Qalaoûn, qui sont à redans, la surface
e st ornée d’arabesques qui se détachent en b as-relief su r les plats les plus importants.
Ces merlons de pie rre sont d’un seul morceau e t n ’ont qu’une seule
face ornée.
Dômes et coupoles.
Les artistes arabes, auxquels le u r religion défendait la reproduction d’êtres
animés, ne firent, sauf quelques ra re s exceptions, que de .l'ornementation végétale.
I ls e n p u isèren t les motifs dans la n a tu re qui les entourait. En ceci, ils
p roc édèrent comme tous les peuples primitifs qui n ont pas d e rriè re eux un
rich e passé à consulter, e t qui ne sont pas forcément poussés dans une voie
traditionnelle. Us commencent simplement par imiter, puis ils in te rp rèten t et
finissent p a r c ré e r des merveilles.
Nous trouvons dans le règne végétal le principe des différentes formes de
dômes arabes. En effet, la pastèque ordinaire nous donne dans sa section horizontale
le dôme hémisphérique, légèrement conique au sommet, le plus communément
employé 1 (fig. 26).
Y ' i ^ &8i .
Le même fru it peut avoir une surface ^ n e rv u re s dont on fait le dôme
Fig. 28.
représenté fig. 27.
Une variété de pastèque allongée, à surface lisse ou à nervures, nous donne,