Une. au tre espèce d’é critu re , appelée Karmaligue, du nom d,eR K a rm a te s1
(El-Qorâmetah) qui l’ont employée dans . leurs édifices, p a ra ît être un e variante
ou un perfectionnement de l ’é critu re koufique. Les caractères karmates offrent
des f o r m e s p l u s , contournées, des ornements qui se lie n t aux le ttre s avec beaucoup
de liberté et annoncent à l’oeil-le moins exercé une époque bien différente.
Aussi leu r origine est-elle postérieure A celle de.s caractères koufiques d’environ
trois .cents ans.
L’é critu re karmatique est employée au Kaire, à la porte appelée Bab-el-
N'asr, aux mosquées de Teyloun, d ’El-Hakem, de Soultan Haçen e t dans les
inscriptions du Mékias de l ’île de Roudah. Ces c a r a f ê r e s o n t été très-répandus
e t l’on trouve plusieurs inscriptions de ce genre en Sicile, en Italie, en Espagne
et même dans le midi de la France.
Fig. 5*.
On appelle Tculoul ou Sauhm, mot dont le sens e s t tiers, une é critu re pour
1. Les’anciens Karmates formaient ™ peuplo.belliqueux dont paraissent descendre les modernes W aU -
bis, qui semblent avoir hérité de leur fanatisme religieux e t d e leur ■ ■ ■ ■ | * |
sectaires turbulents et intrépides, qui commença à se faire connaître vers an g (
vulgaire), ravagea une grande partie1 de l’Orient e t devint, sous les khalifes abbassides, le fléau des Sarrasins
et la terreur des Musulmans.