combinent mieux avec les fleurs e t les entrelacs. Les c aractère neskis comparés
aux caractères koufiques rappellent l ’élégance de notre é critu re cursive, opposée
à là sévérité d ’aspect des anciennes lettres onciales.
En joignant ic i des exemples des divers caractères em p lo y é sp a r les Arabes,
nous avons choisi, %utant que possible, la formule sacrée des musulmans :
« Au nom de Dieu clément e t miséricordieux », afin que la comparaison soit
plus facile, en y ajoutant la date quand nous avons pu le u r assigner une époque.
Toutes .les inscriptions importantes, ou qui occupent une place, bien visible,
sont plus on moins sujettes au caprice de JÇornemaniste qui ajoute ou retranche
selon ses besoins, arrange, contourne ou fleuronne certaines le ttre s de façon à
remplir l’espace dont il dispose. Aussi, malgré l’assertion de plusieurs, orientalistes,
est-il fort difficile d ’assigner une date précise aux monuments d ’après les
caractères de leurs inscriptions. On en peut ju g e r en je tan t u n coup d’oeil su r
les spécimens reproduits dans ce chapitre e t dans les planches X X X à XXXIII
ci-jomtes.
Dans certaines inscriptions en koufique rectangulaire, employées dans la
menuiserie e t la mosaïque, la forme des le ttre s e st encore plus arbitraire et
souvent les Elifs manquent aux m ots où elles semblent les plus nécessaires, par
exemple au nom de « Dieu ».
Les Arabes se servaient de différents noms ou de diverses sentences comme
de puissants talismans. Les lettres mystiques placées en tête des Sourates ou