dé l’iman. Tous ces objets, mimbar,' pupitre : e t ta p is ,; doi.vent ^e trouver
dans Tenceinté réservée, appelée; maqsourah;
C’e st de chaque côté du mihrab que se placent, lorsqu’il y a lieu, deux
énormes chandeliers p o u r é clairer l’iman, conducteur de la prière.
■ Nous avons <Jéjà signalé l’existence des nombreuses lampes qui o rn en t et
éclairent les mosquées; nous nous contenterons de les rappe le r ici.
Enfin, dans quelques mosquées primitives, on rencontre encore quelquefois
un pe tit bassin de pie rre sculptée (fig. Û8, Û9 e t 50) qui servait | contenir 1 eau
Fig. 50.
nécessaire aux ablutions des grands personnages ou de certains particuliers,
tandis que le grand nombre accomplissait les- ablutions obligatoirés dans les
grands bassins a ttenant à la mosquée,^ '
CHAPITRE XI
ARTS INDÉPENDANTS DE L’ARCIIITECTÜRE. .
ARTS SOMPTUAIRES. — VERRERIE . ^D AM Â S Q Ü IN E R IE . — ARABESQUES CALLIGRAPHIQUES.
MANUSCRITS . — MIROIRS ET COF FRE T S .— ÉTOF FE S , TAPIS ET TENTURES.
ARTS SO M PT ü AI II E Si
Les khalifes et les soultans d ’Égyple, afin de satisfaire A leu r goût effréné
pour le ;luxe, rassemblaient toujours dansdeurs palais, malgré les merveilles,
industrielles dues au travail national qu’ils possédaient en abondance, une telle
quantité desproduits de provenance é tran g è re à ll’iiudustoie de, leurs sujets iq h é ,
pour .donner une; idée,du développement des a rts somptuaires. en Egypte, au
tetnps d é lit civilisation arabe, n o p avons cru devoir faire précéder le résultat
de nos recherches de l'inventaire du tréso.r du khalife Mostanser-Billah.
Une énumération aussi étonnante, noi\s pourrions dire aussi incroyable,
nous pe rm e ttra p eut-être de faire apprécier l'im m e n se variété des objets mobiT
liers apportés de tous les points des pays orientaux, p our aller de p a ir avec la
somptuosité des palais'de ces souverains. On n ’a.pas cessé, du re s te .d e les accu-
muler, encore aujourd’hui, dans les demeures princières.
Cette longue description ne comprendra cependant que les objets fabriqués
au Kaire ou sortis des pays de. l ’Islam, soumis aux souverains de 1 Egypte, ou
• relevant de la même civilisation.
Nous nous occuperons en outre, et particulièrement dans ce chapitre, i,
propos des objets mobiliers en usage, de re cherche r quel point de perfection
avaient a tte in t les verreries, les damasquineries et les armes, les manuscrits,
les miroirs et coffrets et enfin les étoffes e t.le n lu r e s ..
Sous le règne du khalife MoslanserTBillah,les,exigences des Turks qui composaient
son armée et qui ne cessaient de lui imposer des subsides de plus en
plus considérables, s’élevèrent à une telle, h a u te u r . que ce khalife sé vit forcé