décoration que l’écriture hiéroglyphique, si variée de formes, si b rillante de
couleurs, je ta it su r les monuments des Égyptiens, mais on s’aperçoit bien vite
qu’ils voulurent va rie r la répétition monotone de leurs caractères a lphabétiques,
e t la rendre plus monumentale en y entrelaçant des ornements capricieux
(fig. hli), qu’ils colorièrent ensuite pour ajouter un effet de plus à la décoration.
Dans les meilleurs édifices arabes, les ornements extérieurs sont placés
avec beaucoup de goût r e t de discernement. Les plus élevés sont toujours les
plus grands, ou ceux desquels la confusion est b annie, tandis que ceux qui sont
à portée de la vue sont menus e t délicats.
Les ornements qui forment des espèces de grecques, les grilles des fenêtres,
les compartiments des mosaïques, tous, arabesques formées p a r l’entre la cement
de lignes droites ou courbes (fig. Û5), sont très-remarquables, tan t par la variété
Fig. 45.
des dessins que par les moyens simples d o n t on s’e st servi pour les produire,
quoique, au premier coup d ’oeil, ils semblent très-compliqués. Ils sont faits,