ainsi dire majuscule e t qui fut celle employée à écrire l’un des premiers Qorâns.
Aujourd’hui, en terme général, on appelle Soulous une é critu re tierce.
Cette é criture , qua.nd les lettres en sont enchevêtrées les unes dans les autres,
forme u n ensemble élégant e t to u t à fait ornemental. Les artistes habiles disposen
t ces caractères comme des arabesques dont ils nous paraissent avoir fourni
l ’idée; il en résulte parfois des dessins Si compliqués, qu ’il e st fort difficile,
même pour les experts, de les déchiffrer et d’y reconnaître toutes les lettres.
On s’en se rt aussi pour les légendes gravées sur pie rre fine, su r les vases et les
armures, ainsi que p our les titrés des manuscrits e t les inscriptions monumentales.
Fig. 55, Fig. 56. , - »' .• 'Hgi (57.‘
A défaut de daté, on p eu t reconnaître assez précisément l ’âge des monuments
arabes, p a r les formes plus ou moins raides des caractères qui composent
les inscriptions dont tous les édifices sont décorés. Les formes primitives sont
les plus carrées, les plus anguleuses; les formes modernes sont les plus arrondies
e t les plus élégantes.
Fig. 59.
'■Sur les plus anciennes mosquées on voit dominer l’écriture koufique,
écriture d’un tra it mâle.et à lignes droites. Peu â peu, l’écriture koufique Se
mêle aux ornements capricieux qui l’en to u re n t; enfin, cette écriture, fait place
aux caractères Neskhis ou Cursifs > caractères bien plus légers de forme e t qui se
PARALLÈLE ^'ECRITURES DE DIFFERENTES EPOQUES
KOUFIQUE RECTANGULAIRE