vnl TABLE DES PLANCHES CONTENUES DANS LE TEXTE. .
Planches.
XXVI. Fauteuil indien . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . .
XXYII. Parallèle de lambrequins. ................................. 488
XXVIII. Parallèle de lambrequins. . . 4ï88
XXIX. Griffon de Pise . . ................................... - j .
XXX. Parallèle d’écritures de différentes époques : koufique. ................................ 216
XXXI. Parallèle d’écritures de différentes époques : koufique rectangulaire..................................... 218
XXXII. Parallèle d'écritures .de différentes époques : soulous et koufique. . ......................................... 220
XXXIII. Parallèle d’écritures de différentes époques : koufique et soulous. .......................... 2 2 2
XXXIV. Porte : Mosquée de Melek-el-Nâcer Mohammed-ben-Qalapûn . ........................................... 253
INTRODUCTION
Une des plus étonnantes civilisations dont l ’histoire a it gardé le souvenir,
e st, sans co n tred it, celle qu ’engendra le Qorân!
La religion du P rophète , traduction fidèle des a spirations, des idées et
des moeurs des races sém itiq u es, sanction visible de coutumes appropriées
à leur n a tu re , va s’é ten d re , avec la rapidité de la fo u d re, en Asie, jusque
dans lin d e ; en Afrique, su r tout le littoral de la Méditerranée e t du golfe
Arabique, pour venir se b ris e r en Europe contre la résistance e t le génie
des races occidentales, non sans s’être implantée un in stan t toutefois en
Sicile et dans la plus grande partie de l’Espagne.
Il e s t bien regrettable sans doute que les récits, parvenus ju sq u ’à nous,
des premiers temps du peuple a rabe, l’enthousiaste et infatigable pionnier
de cette civilisation, ne soient qu’un tissu de fables se d é truisant les unes
p a r les au tre s,' et qu’avant l ’apparition du Héros Législateur leu rs connaissances
sé soient bornées à quelques traditions nationales (on les re trouve dans
les vers dorés de leurs poètes) qu’ils apprenaient p a r coe u r dès l ’enfance, se
les transmettant ainsi d ’une génération à l’a u tre ; c ep en d an t, malgré cette
obscurité relative, les qualités poétiques inhérentes au génie de la race arabe
n é s’étant jamais affaiblies, et ce, grâce à son ardente imagination, les peuples
de la péninsule arabique n ’en conservaient pas moins le renom précédemment
acquis.
« Si la poésie n ’est pas née dans les c ieu x , d it quelque p a rt Miger, s’il