quer que ce sont les objets considérés comme précieux à plus d’un titre, que
l’on dépose su r ce meuble.
Le fauteuil dit Indien est destiné à servir de point de comparaison parce que
nous le croyons, malgré son origine, de construction arabe : s’il n ’a pas;été
fabriqué p a r les corporations d’ouvriers arabes, il est, à n ’en pas doutér, l’oeuvre,
d ’un a rtiste musulman des Indes e t il a eu la destination que nous avons la prétention
d’assigner à ces sortes de meubles en Orient.
Plafonds.
L’a r t de b â tir en bois donna naissance à la décoration de la plupart des
plafonds, à cause des solives apparentes dont se composaient les planchers ;
d n la sorte, ce qui n ’é ta it qu ’une nécessité donna bientôt naissance, grâce à une
heureuse décoration, à des plafonds charmants qui formèrent la plus riche
p a rtie des édifices.. Les poutres arrondies, biseautées, formèrent des entrevous
qu ’on orna de diverses façons. On peut encore s’en assure r dans diverses salles
de mosquées ou de palais.
Quand on voulut que la construction ne fût pas apparente e t lorsqu’on
e n tre p rit de cacher les bois de charpente, on recouvrit toutes les poutres d ’un
plancher su r lequel on cloua des languettes qui dessinaient';des hexagones, des
octogones ou des polygones quelconques, dont les intervalles, produits origin
a irem e n t p a r les croisements, fu ren t ornés de peintures ou d ’arabesques
coloriées et dorées. Les salles de la mosquée d ’El-Bordeyny offrent divers spécimens
charmants de ce genre d ’ornementation.
Le mot plafond¿ qui semblerait, au premier abord, ne devoir s’appliquer
qu’à des couvertures horizontales ou à une surface plane, se dit aussi des surfaces
concaves; les plafonds cintrés sont souvent décorés de la même façon que
les plafonds à languettes que nous venons de décrire. C’est en effet de cette
manière que l’Égypte décora tous ses plafonds en général, y appliquant des
couleurs, de la do ru re e t même quelquefois des incrustations dans le s- compartiments
médiaux, e t des méplats en porcelaine de Chine*
Mouchcyrabyeh.
On sait qu ’on entend p a r cè mot une espèce de balcon couvert de grillages
de bois tournés, façonnés, enjolivés comme de véritables guipures, qui ne laiss
en t p én étre r à l’in té rie u r des appartements que la dose d ’a ir é t de lumière
que comportent les climats brûlants.
Les Égyptiens ont excellé dans ce genre d ’ouvrage ; quelques anciens
J , Peneì del at sc.
FAUTEUIL INDIEN