a CHAUS.
dessous du ventre sont d’un blanc sale. Entre le gris et le blanc du cou, ainsi
que le long des flancs, se voient des bordures jaunâtres, et les membres ont aussi
une teinte plus jaunâtre ou plus fauve que les parties supérieures du corps. Les
oreilles, blanches en dedans, sont jaunâtres en dehors, et terminées par des poils
noirs qui s’allongent en pinceau. La queue, dans la plus grande partie de son
étendue, est d’un gris blanchâtre et terminée par une mèche de poils noirs, que deux
anneaux de même couleur précèdent. Deux lignes transversales noires se trouvent à la
face interne des jambes de devant, à leur partie supérieure, et des taches brunes se
voient sur les cuisses et les jambes de derrière; quelques-unes s’aperçoivent aussi
sur les jambes de devant. Enfin le dessous du carpe et le dessous du tarse sont
garnis de poils noirs, qui diffèrent peu de ceux que nous avons vus aux mêmes
.parties chez le Chat aux oreilles rousses.
Ses proportions sont les suivantes : Il a, du bout du museau à l’origine de la
queue, deux pieds quatre pouces. La queue a neuf pouces; et sa hauteur moyenne
est.d’un peu moins de quinze pouces.
Je n’établirai aucune comparaison critique entre les détails que je viens d’exposer
et ceux que nous devons à Guldenstaedt (Âcad. Péters., t . xx, p. 4^ > P^* 14 )> et
àM. Temminck(Monographies, p. i s i ) . Les différences que présentent ces détails
tiennent, sans doute, aux individus qui ont été décrits. La figure de Schreber
(pl. n o , B.) n’est qu’une copie enluminée de celle de Guldenstaedt, qui nous
apprend que cette espèce, très-commune dans les contrées qui avoisirient la mer
Caspienne, est nommée par les Tartares Kir-myschak, par les Circassiens Moesgedu
et par les Russes Koschkaj celui de Chaus, il l’a tiré de Pline, qui le donne au
Loup cervier, et c’est encore ce nom que portera, sans doute, cette espèce, comme
nom latin, dans les Catalogues méthodiques.
Octobre. 1826.