OURS DES ASTÉRIES.
M o in s les especes se distinguent l’une de l’aulre, moins il est possible de décou
vrir les caractères qu, sont propres à chacune d’elles, "plus il est nécessaire de
multiplier les observations, et de faire l’histoire de c^ lespèces avec dém l
ainsi que nous l’avons déjà dit plusieurs fois, l’histoire n aL e lle d^s Ï t e ’se T ’
intimement a leur classification, comme c e l le s n’est qu’une conséquence de îa
première. Cependant les signes indicatifs des rapports de ces êtres s o n t n i
moins manifestes : chez cet« où ils sont toujours Sensibles, il est r i Z m f p 2
eulantés organiques qu, peuvent être négligées sans inconvéniens'réels • au con"
traire, chez ceux ou ces signes sont obscurs ou cachés, les moindres cirronsta
peuvent devenir importantes. Ainsi il est bien moins nécessaire de suivre
pelage aux différentes époques de là vie, chez les animaux qui diffèrent*toujours
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* ;,»■ *• WB ¿ a a c r r a ; pas la livrée quils apportent en naissant. , •. * t
Chaque fois que j ’ai eu à parler des Ours j ’ai été obligé de faire reniirrtuer ™
bien i était difficile d’en distinguer les espècL ; il n’est fucun ^
qui ait autant que celui-là exçifé la critique des naturalistèsÀ ce qui montre corn
bien les observations étaient insuffisantes; et, à.en juger par'cè nue dÏÏ r e c h e tw
ffin e tT CteS déC.°UVr,r chaque joiir sur ces animaux; il* est à 'craindre que de
long-temps on ne puisse lever les difficultés que ieur classification présente; car ces
difficultés semblent augmenter à mesure, que les découvertes s’étendent. Il y a peu
jours encore, toutes les observations positives'sur les Ours ne semblaient se raneffeMes“
!! Ur SPeCeS; B P fe n aUraîS deUX n°UVelleS à feire connaître, si en
un 0 ,r IVlf, USr i ' r Je ? appartiennent à deux espèces distinctes. L ’un est
m Ours noir du Chili, circonstance qui, avec plusieurs autres particularités ne
aisse guere de doute sur sa spécialité.- L ’autre, à cet égard, ne présente pas autant
de motifs de confiance; cest l’Ours des Asturies, que je publie aujourd’hui.
Ce sont les Ours bruns qui ont toujours présenté les caractères spécifiques les plus
obscurs ; on en est presque réduit encore à n’en reconnaître qu’une seule spe?cë
t » ces animaux, à ’éuit adulte, état sous lequel les naturalistes put eu K i
d occasmn de les etudier, diffèrent peu l’un de l’autre par le pelage. J’ai quelques
des H r pea7-r - a leS observant dans leurs premières années, ils présenteraient
caractères dist.nct.fs très-sensibles qui, à la vérité, s’effacent avec l’âge, mais