JEÛNES METIS DE LION ET DE TIGRESSE,
ils sont les perpétuels esclaves; il peut y avoir des conditions plus ou moins
aU développement des facultés d ’un animal, mais il est douteux que ces fc c * I
se rencontrent jamais dans un état absolu d’indépendance ; ce sont donc les conditill
avorables a ces developpemens qu’il importe, de connaître ; et du fait de la renrod,
tmn en esclavage de de.ux animaux qui ne se' seraient point reproduits dans leur liber
sauvage, nous devons conclure que la captivité favorise le penchant à la r ep ro d u c tj
Nous nous garderons cependant de tomber dans un autre excès, et de donner à I’
souplement fécond de deux espèces cette généralité que tout est mélange parmi |!
Mammifères, et qu il n y a point d’espèces réelles. Cette conséquence a été admise,,,
quelques naturalistes comme un principe universel, et les hypothèsesauxquelles»
principe a servi de fondement ont même acquis quelque éclat; mais si ces créafin
sont quelquefois le fruit du génie, elles sont le plus souvent celui de l'ignorance “I
la p r e s ta t io n Ce qu, distingue les unes des ¡ B H que les premières 3
confirmées par les faits subséquens, et que ordinairement un seul fait de plus J l’édifice“ C°nn7 Ü l6S aUtreS> ° r ’ U" m m i l rePp-se sur le l H i feit Hen COnStant t! des espèces; et ce fait, c’est que la ■ se transmet pas, avec toute la puissance que demanderait la conservation indéfinie!
des especes dans. toutes les combinaisons organiques; et les combinaisons où la vi,l
ne parait pas agir avec toute la plénitude nécessaire, sont celles qui résultent, dansl
1 état actuel des forces de la nature, de certains mélanges, et entre autres de H
des Mammifères que nous considérons comme espèces. En effet, il résulte de l’o J
S B l ü n°US PaVOhS Peut-être déjà dit, que si deux espèces produise J
ensemble, leur progéniture, quand elle a la faculté de se reproduire, ne la possède!
q a un res-faible degre; qu’a la seconde génération cette faculté s’affaiblit encore!
et que jamais on n a vu ces races métives se conserver au-delà de la quatrième J
e la cinquième. Ainsi, en admettant que les mélanges d’espèces puissent avoir lie.|
meme dans 1 état sauvage, ce ne serait pas une raison pour établir que les espèll
des forL 5 H SUr- d6S dist!nctions arbitraires; elles résultent H W
des forces memes qui régissent aujourd’hui le monde.
w - dr nous donnons ia ■ * * * ^ rem y
annee ils sont nés à Windsor, en octobre 1824, d’un Lion et d’une Tigresse, trèJ
dans H t 6 iaUtr6’ T !eur accouPlemeM “ ’ont fait voir que ce qui s'observe!
Î i n t n o T “T T I ChatS' CeS 4eUneS B É É se-ressemblai«!
i l k f o n d d 7 7 SI B P‘US ° " m° inS B de- H transversales, I
,7 nes T ” P 86 eta“ W ’ 6t l6S ]iSnes é,aient noires. On sait que I J
eunes Lions naissent avec une livrée qui consiste dans des bandes transverses la i
l ü d°S ; ,ainS1 " “ q“ 6 de naturel dans la livrée de nos jeunes Métis; m J
X qi7 Che\ eux eIle Ü“ 1 Ph s ^ la nature de leur mère que de celle de leur |
pere, que les taches en sont beaucoup plus nombreuses. Leur teille était celle d J
jeunes Tigres de leur âge. De pareils Métis étaient déjà nés autrefois à Londres!
mais on n en avait point donné les figures : le fait seul avait été annoncé.
Février 1826.