2 RENARD ROUGE.
qui permet de voir leur partie rousse en même temps que leur extrémité noire ; et
c’est à cette disposition qu’est due l’apparence particulière qu’offrent les couleurs de
cet organe.
La meilleure description qui ait été donnée du Renard rouge est, sans contredit,
celle qui se trouve dans le Voyage du capitaine Franklin, aux bords de la mer
Polaire ; elle a été faite d’après les peaux réunies dans les magasins de la compagnie
de la baie d’Hudsôn ; et nous apprenons par ce qu’on dit de cette belle espèce, qu’elle
est un’e de celles que l’on rencontre le plus fréquemment dans les régions tempérées
de l’Amérique septentrionale, et qu’elle vit dans des terriers', comme la nôtre.
Ce Renard a vingt pouces, du bout du museau à l’origine de la queue, qui en
a environ quinze. Sa hauteur est aussi de quinze pouces.
Jamais çette espèce n’avait été représentée. M. Palissot-Reauvois l’appelait Renard
de Virginie; M. Desmarest le nomme Renard fauve, Canis fulvus; mais il est plus
roux que fauve.