APÉRËÀ
L ’A pîréa est la souche du Cochon-d’In de , comme nous l’avons déjà indiqué en
décrivant ce dernier animal dans notre ? a «. livraison (octobre 1820). Aussi la physionomie
de l’un rappelle-t-elle parfaitement celle de l’autre. Le C o ch on^ Ind e ne
parait avoir éprouvé d’autre modification, sous l’influence de l’homme que-dans les
L s t j s 'd e ^ ’Aoére ge5fr difiCati<inS Ü sont’ à la' ^ considérables, les poils de 1 Aperea sont tous anneles de noir et de fauve, et-que ceux du Cpoucihsqoune- -
d Inde forment un pelage à fond blanc, avec de larges taches noires Ou fauves i l é '
guheres par leurs formes et leur situation. Des ehangemens aussi considérables auraient
pu conduire a penser que la nature organique de l’Apéréa était susceptible
d éprouver 1 action des différentes causes modifiantes capables d’agir sur elle avec
constance, dans les régions qui sont propres à cet animal, et qu’au moins plusieurs
donTell e" tr f UheraieTnt et se joindre à celle-ci poür enrichir le genre
ont elle est le type. Jusqu à ce jour cette conjecture ne me paraît point s’êtrfréa-
hsée. Nos cabinets renferment, bien des Apéréas qui diffèrent l’un de l’autre par
quelques nuances, chez lesquels le fauve des poils est d’un jaunâtre plus ou m o is
pâ e, mais rien n annonce qu’on doive en former des espèces distinctes. L ’Apéréa
que iious donnons aujourd’hui est donc encore la seule espèce du genre que ¡’en ai
forme d’après la considération de ses dents, et auquel j ’ai donné le lom d T n o ê L
a cause surtout de son extrême faiblesse morale. Je croyais, à l’époque où je décrivais BU BB USUne SeCOnde espèce d’APéréa> 1 cette opinion s’était
établie a la vue d une tete beaucoup plus grande que celle de l’Apéréa adulte qui
e trouvait, en 1814, dans le Muséum des chirurgiens à Londres. Depuis,4 vant
•-pu examiner une autre tête de la même espèce, ainsi que les dépouilles de l’individu
auquel elle appartenait, j ’ai reconnu que ce nouvel animal différait fondamentalement
de 1 Aperea, ce qui m’a conduit à le considérer comme le type d’un genre
nouveau, que j a. désigné par le nom de Kerodonte, dans mon ouvrageLr lesdents
tirant son caractère de la forme de ses molaires, qui rappelle celle d’un coeur ’
Lorsque 1 Aperea est en repos, il a les proportions lourdes et ramassées de la
figure que nous en donnons; mais, lorsqu’il est en mouvement et qu’il court il
W m B Prend " n7 ' ° Ut autre physionomie par son corps du moins, car sa tête
conserve toujours ses formes épaisses et grossières.
Les organes du mouvement sont courts, proportionnellement à la longueur du
corps. I a quatre doigts aux pieds de devant, et ¿ois seulement à ceux de d e r rL e
qui sont tous armés d ongles longs, étroits, un peu crochus et fort aigus; et, à en
juger par les rapports et les proportions des doigts, c’est le pouce qui manque aux
pieds de devant, et le pouce et le petit doigt aux pieds de derrière; il X p d m