| RENARDS ROUGES DE L ’AMÉRIQUE SEPTENTRIONALE,
traire à tous les yeux, même à la lumière, et pour cela ils les prenaient souvent
dans leur gueule et les portaient ainsi, sans but apparent, et comme poussés par un
instinct vague, et indéterminé. Cependant la mère les nourrissait avec soin et les
tenait fort proprement ; ce qui n’a pas empêché que deux ne mourussent vers la
fin du premier mois. Aujourd’hui que ces animaux ont eu le temps de se familiariser
avec leur situation, ils n’éprouvent plus ce besoin de soustraire leur progéniture
à tous les regards, et les jeunes, qui commencent à manger de la viande,
paraissent très-disposés à s’apprivoiser.