i COENDOU FEMELLE.
ment des moustaches très-longues garnissent les lèvres supérieures Les parties noires
sont d’un brun rougeâtre. Voici ses dimensions principales i la longueur du corps
est d’environ deux pieds; celle de la tête de quatre pouces, et celle de la queue de
quinze pouces; sa hauteur moyenne est d’un pied.
Tous les mouvemens du Coendou ont de la lenteur et annoncent de a circonspection
ou de la timidité. Il ne prend d’exercice que durant le crépuscule ou pendant
la nuit ; et quoiqu’alors il soit assez remuant, je ne 1 ar jamais vu faire de sauts.
Quand il veut passer d’un lieu dans un autre, il s’avance par de^és en Ikant chacun
de ses pieds; et avant d’en détacher un, il s’est bien assuré de la solide base des
autresTet sa queue, enroulée aux objets qui sont à sa portée, est prete a les
si les autres points d’appuis manquaient. Cet animal se tient tres-facilement debout
sur ses pieds de derrière, et il porte ses alimens à sa bouche, avec ceux de devant.
Cette espèce, quoique très-imparfaitement décrite, était cependant^connue depuis
fort long-temps. Les premiers voyageurs qui la virent furent frappés des singularités
qu’elle présente, mais particulièrement des épines ; aussi la comparerent-ils toujours
au üérisson ou au Porc-épic. Pison entend peut-être parler de cette espece, lorsqu il
distingue le grand Coendou du petit {Hist. Nat. et Média pag. 99). Quant a a
figure qu’il donne, et qui est la même que celle de Marcgrave {Bist. Nat. Bras., p. v.55),
et de Bontius (Hist. Nat. et Média., p. 54 j ^ j e j j r o u ÿ l i s j e p
Coendou et n’a demiapport-ipi^Jmuhiscriptm qui l’accompagne dans Marcgrave
Je soupcorrne-aüssTqiie la figure du Coendou de Jonston, tab. l x , est une copie de
la p r é c X T d o n t on a modifié la queue. Hernandès représente plus vraisemblablement
une espèce de Sinéthère, dans sa figure du Hoitztlacuatzin chapitre, xn,
¡ S i I mais une espèce différente du Coendou, puisque l’extremite de ses ep.nes
est noire. C’est peut-être encore le Coendou que Barrère (France équinoxiale, p. i 55)
caractérise par ces mots : Histrix longius aaudatus brenonbus aculeis par opposition
à son S £ minor, leucopheus, qui pourrait- être un Sphiggure. On doit aussi penser
que le Coendou à longue queue de Buffon (Supp., t. to, pag. 3o5, pl. 78 ) est
notre Coendou, à la description qu’il en donne;.car la figure dans laquelle est
représenté ayant été faite d’après une peau empadlee, aucun P j § 3 | g g j K
physionomie n’y a été conservé. Il est plus certain que Pennant ( H,st. of Quad
pag. 3oo, n". 2,55 ) a fait représenter notre Coendou sous le nom de Brasdtan
Porcupinej et-c’est encore la figure de cette espèce qu on trouve dans Scbn|ber,
et dans Sliavv (General Zoology, n". .a S ) . Au reste, toute.eette synonymie
T ,.„ ,l même ellmjoe. ln is s c ra ifea jim iiM k^ s^ ^ pourrait guer
profiter à l’histoire de cette espèce; car ce que rapportenUe^diiers S B S g
nous venons de citer., sont, à très-peu d’exceptions près, des détails généralement
et. inutiles, dont les plus importais même ne pouvaieirt etre .compris
au’à la v u e de l’animal. C’est au reste, comme nous l’avons deja dit si souvent,
l’inconvénient de presque toutes les descriptions qui ne sont point accompagnées
de figures exactes. . 1 •
Le nom spécifique latin du Coendou, dans les catalogues méthodiques, est celui
de Prehensilis ou de Cuandu, et ce dernier me paraît devoir être préféré a 1 autre,
.... S S S S uenin« rlp CP afinre doivent nécessairement avoir la queue prenante.
Décembre 1824.