de la partie qui entoure les narines naissent quatorae rubans noirs; sept se dirigeant
en dehors se réunissent sur le chanfrein à un nombre égal, qui partent a angle droit
du sommet de la tête et viennent fqrmer a v e c les preimers des sortes de losanges.
Les autres se dirigent obliquement le lqng des joues, pour se reumr aussi, a angles
presque droits, à sept ou huit autres rubkhs qui viennent de dessous les mâchoires;
l’un d’eux, le dernier de ceu* qui le réunissent sur le chanfrein, se divise pour
embrasser l’oeil. L’oreille, S i face externe, est blanche, .terminée de noir a son
extrémité. Sur le cou naissent dix rubans principaux qui sont noirs, et entre lesquels's’en
trouvent de plus étroits qui sont bruns. Ces rubans se prolongent dans
la crinière, qui est d r o it e * roide; de sorte qu’elle est alternativement blanche et
noire, excepté à son origine près du front où elle est toute noire. Le dernier ruban
du cou se divise à sa partie inférieure de manière a former un chevron brise, et
dans celui-ci s’en trouvent inscrits trois ou quatre autres. Les deux ou trois premiers
qui suivent sur le dos sont sinueux comme les précédens, mais leur direction est
transverse : les derniers, au nombre de quatre ou cinq, naissent sur la croupe, se
dirigent obliquement, et viennent se terminer sur les côtes du ventre ;, et entre ces
derniers s’en trouvent d’autres plus étroits et d’une teinte bien moins foncee, et tout
le long de la ligne moyenne du'ventre, depuis la poitrine-qusqu. a 1 anus, est une
ligne noire. La queue est toute blanche.
Ce pelage est composé de poils très-ras; ils ne sont allongés qu a la crmiere et a
l’extrémité de la queue; car, dans le reste de sa longueur, celle-ci n e st couverte
que de poils ras. ,
Les jambes de devant seules sont pourvues de la partie cornee qu on nomme
différé un peu de la femelle que nous venons de décrire : il a deux rubans
de plus sur la cuisse ; mais il n’a pas les bande! brunes intermédiaires aux rubans
noirs aussi marquées. ft . ,
Quant aux organes d’un ordre supérieur, ceux de la manducation-, ceux u m i -
vement, ceux des sens, et ceux de la génération, ils ne diffèrent point de ce quils
sont chez le Cheval. , ,___
Les deux individus que nous avons possédés avaient conserve une grande partie
du sentiment d’indépendance de leur race; cependant ils connaissaient fort bien leur
gardien et le traitaient avec bienveillance tant qu’il se bornait aux soins qu exigen
leur propreté : il semblait même que le pansement leur était agréable ; et il est bien
certain qu’avec assez peu de soins on tirerait des races domestiques de cette espece,
comme de toutes les autres du genre. . . .
M Burchell donne à cette espèce le nom latin de Montanus3 qui ui sera sure
»ni conservé : U lui a été donné à cause des régions où ment conservé : il se rencontre au nord
du Gap de Bonne-Espérance.
Septembre 1826.