CHIEN
DÉ LA NOUVELLE-HOLLANDE;
L e Chien dent nous donnons aujourd’hui la figure a vécu à la Ménagerie du Roi
en 806. Il avait ete ramené de la Nouvelle-Hollande par l’expédition du capitaine
Baudm, et principalement par les soins de Péron et de M. Lesueur, qui s’occupèrent
avec tant de succès de zoologie pendant la durée de cette expédition. J’ai déjà fait
connaître,, dans le tome onzième des Annales du Muséum d’Histoire naturelle les
observations que je vais rapporter; mais elles n’y sont accompgnéesd’aucune figure
C u e t l s T eS8tUreS à S réfleXi°nS S" l6S Eli 1 H P Presque tous les voyageurs qui ont pénétré dans la Nouvelle-Hollande parlent
des Chiens naturels à ce pays. Dampierre et Cook, dans leurs voyageTauto" du
monde, en avaient dit quelque chose, mais on n’en a eu une fig u reT u n e d e ^ r£
üon exactes que dans le Voyage du Commodore Phillip, publié à Londres en in sT
M M Barrington, e t c , j g g r a p p o r t é p w l ^
ücularites qui faisaient mieux connaître ces animaux, mais qui cependant ne rendaient
pas înutdes de nouvelles observations.
L’individu que nous avons possédé était de la même race que ceux qui sont figurés
dans les voyages de Philhp et de With. Sa taille était à peu près cédé du C h iL de
berger, son pelage était fort épais et sa queue très-touffue; ¿es poils, comme ceux de
tous les animaux qui sont exposés à une grande variation de température, étaient
de deux sortes : les uns soyeux et les autres laineux; ceux-ci courts et fins étalem
de k têt F e ,mierS’ l0,ngS, et B § | coloraient l’animal, dont la partie supérieure
1 M l Ct°U’ dU d°S 13 3 * était d’™ « 8 foncé; t ld i s quelle re” e
la &ce inter d 6taient a™ faUïe ’ * *°Ute P Partie inférieure du corps,
sinnnm- ® e^ c j lsses et des jambes et le museau étaient blanchâtres. Sa phyavait
to u s ?Pr° dU Mât'n’ ma'S S°n museau était Pins fin; du reste, il
exception WeS orSan"îues d™ sont propres aux Chiens diurnes, sans aufcunc
le " lanimal|très' agile et très-actif lorsqu’il avait des besoins à satisfaire- dans
surpassait de^h » °rma‘‘ ,d’" n sommeil tranquille et profond. Sa force musculaire
a Z a i t a O, de nos Chi<™ domestiques de même taille. Lorsqu’il
et pendante l ü S ®tendue ou relevéeî et quand il était attentif il la tenait basse
l l i l i a i l la tMe ha“ te’ et ses oreilles droites et toujours dirigées en
caractérisaient bien son audace. Ses sens paraissaient être d’une finesse ex